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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 12:20

 

 

Ce n'est pas le Figaro qui le dit mais La Vie : les jeunes Français qui sont aux JMJ de Madrid sont majoritairement de droite : 41 % à droite, 6 % à l'extrême droite. 10 % se déclarent au centre, 6 % se disent écologistes, 7 % à gauche et 1% à l'extrême gauche.

 

Cet hebdomadaire chrétien, réputé de sensibilité progressiste vient de publier un passionnant sondage sur les jeunes Français qui sont aux JMJ  L'étude supervisée par Jean-François Barbier-Bouvet, un sociologue autorisé et très expérimenté dans ce domaine, est vraiment sérieuse. Elle vaut le détour...

 

On y apprend aussi que les jeunes Jmjistes ne sont pas des catholiques d'apparat mais qu'ils pratiquent à près de 90 %. 6 % vont même à la messe tous les jours. Ils se disent majoritairement (à 58 %) en harmonie avec l'enseignement moral de l'Église catholique et avec la foi chrétienne. Ainsi seulement 1% d'entre eux croient à la réincarnation ce qui contraste fortement avec les sondages sur ce thème chez les 18-30 ans. Enfin, 72 % s'affirment « catholiques » quand 21 % se pensent « chrétiens ».

 

Ce sondage est, me semble-t-il, la première vraie nouvelle de ces JMJ. Du point de vue français évidemment. Outre le fait que les Français forment, hormis les Espagnols, et avec 50.000 jeunes, la seconde délégation de ce rassemblement après nos chers amis Italiens !

 

(....)

 

En ce sens, le catholicisme de gauche et progressiste a des cheveux blancs. Il est plutôt concentré aujourd'hui chez les aînées de l'Église de France quand il n'a pas quitté les rangs pour s'engager franchement en politique ou dans le syndicalisme. Surtout, il n'a que peu d'hérédité. Ces JMJ permettent d'en entrevoir non pas sa fin, mais la fin de son influence décisive. Elle fut dominante dans l'intelligentsia de l'Église de notre pays depuis les années 70.

 

Bien sur, l'Église catholique ne se réduit à ce genre de division droite/ gauche mais il faut reconnaître que cette fracture a été comme dans aucun pays, un facteur de division et d'exclusion en particulier pour ceux qui ne pensaient pas comme il fallait. Il était en effet de bon ton d'être progressiste et très mal vu d'être un catholique de droite. Il y avait un centre très important même s'il se réduit maintenant chez les jeunes ce qui un autre enseignement de ce sondage.

 

Cette idéologie a miné en tout cas la pastorale de l'Église pendant des décennies et il en subsiste de beaux restes.

 

(...)


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