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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 17:43
INDECENCE QUAND TU NOUS TIENS !
   
Les prières de Ribery ont-elles leur place dans un stade ?

mardi 17 juin 2008, par Pierre Cassen (Extraits) 


Les amateurs de football peuvent voir, lors des matches de l’équipe de France, un spectacle étonnant :

Avant le coup d’envoi, Franck Ribéry se livre ostensiblement à une longue prière, les paumes de la main levees vers le ciel.

Il paraît que cela ne devrait pas nous étonner. En effet, le quotidien algérien « Ech-Chorouk » du lundi 9 juin nous apprend que l’international, converti à l’islam, se fait maintenant appeler Bilal, tout comme son partenaire Eric Abidal.  (NDRL: Il en serait de même pour Thierry HENRY et pour Patrick VIERA)

Le premier joueur international français converti à l’islam fut Nicolas Anelka, qui effectua, selon le quotidien algérien, le pèlerinage de La Mecque, il y a cinq ans.

Faut-il voir dans cette conversion la raison pour laquelle il fut l’un des rares joueurs de l’équipe de France de football à avoir échappé aux sifflets des spectateurs de Saint-Denis ? 

Lors du match France-Maroc, il y a quelques mois, on vit le public prendre fait et cause pour l’équipe visiteuse, siffler « La Marseillaise » et conspuer les joueurs de l’équipe de France, même ceux de couleur qui, comme Lilian Thuram (pourtant anti-sarkozyste), avaient le tort de ne pas être musulmans ?

 Il  n’y a, à notre connaissance, que dans notre pays que l’hymne national fut sifflé, à deux reprises, lors de rencontres internationales,
          en 2001 contre l’Algérie et en 2007 contre le Maroc.

Il y a cinquante ans, en 1958, sous la direction de Raymond Kopa, fils de mineur polonais, l’équipe de France écrivait une page glorieuse de son histoire, en Suède, prenant la troisième place de la Coupe du monde. Il y a bientôt vingt-cinq ans, elle fut couronnée championne d’Europe avec pour capitaine un enfant d’Italiens, Michel Platini. Jamais des enfants de Polonais, ou d’Italiens, pays aux traditions catholiques solidement ancrées, ne se seraient permis, sur un stade de football - ou dans des écoles -, de vouloir imposer la religion de leurs parents. Zinedine Zidane, qui a mené l’équipe de France au titre mondial en 1998, n’a jamais, à ma connaissance, parlé de religion.

Ayant joué au football de 1970 à 1995 - à un niveau bien plus modeste, évidemment -, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu un joueur, dans mon équipe ou dans l’équipe adverse, faire une prière sur un stade de football, avant le coup d’envoi, ou lors d’un but marqué, ou même dans le vestiaire. J’ai pourtant joué de nombreuses années avec un pasteur évangélique tchadien, véritable force de la nature. Jamais, sur le terrain, il n’a eu la moindre attitude ambiguë quant à sa foi : il savait respecter ses partenaires, ses adversaires, le public, estimant que l’expression de sa croyance devait se dérouler ailleurs que dans un tel cadre.

Il est étonnant que personne, dans l’équipe de France, ne rappelle Ribéry à l’ordre.

Que se passerait-il si un joueur catholique faisait, avant le match, sa prière de manière aussi visible ?

Certes, quelques-uns font le signe de croix, de manière furtive, en entrant sur le terrain, ce qui est déjà moins irritant par la pudeur discrète dont le geste se pare.

Mais lorsque le geste devient ostensible et prosélyte, il porte atteinte à l’espace public, ce qui rend l’attitude de Ribéry plus que déplacée.

Remarquons, par ailleurs, qu’aucun autre joueur, pas même dans les rangs turcs de l’actuel championnat d’Europe, ne se permet semblable prosélytisme religieux sur le terrain.

Mais la présence de l’islam dans le football peut avoir d’autres aspects. Une footballeuse voilée de 15 ans vient d’être sélectionnée dans l’équipe nationale danoise des moins de 16 ans. La Fédération danoise de football (DBU) a choisi Zenab El-Khatib en "raison de ses qualités de joueuse". Pour elle, "l’important est de donner une chance aux filles et garçons talentueux de jouer au football dans nos clubs et dans l’équipe nationale sans tenir compte du milieu religieux dans lequel ils ont grandi". Cette décision s’inscrit dans le contexte actuel de tolérance auquel on voudrait nous habituer en matière de port du voile, puisque celui-ci est autorisé au Danemark dans les écoles, sur les lieux de travail et au Parlement ! Seul celui des femmes juges vient d’être interdit en mai dernier, après une vive polémique au sein de la classe politique.

En athlétisme, il y a cinq ans, un athlète français, Mehdi Baala, avait pris l’habitude, après chaque épreuve, de faire sa prière, à genoux, sur la piste.

 Dans d’autres sports, l’islam essaie de trouver des ambassadeurs qui véhiculent son message.

L’ancien champion du monde de judo Djamel Bouras est aujourd’hui un militant politique religieux, soutien fidèle du Hamas et du Hezbollah, ce qui, manifestement, ne dérange pas François Bayrou, chez qui il milite.

(...) 

Pierre Cassen



N'OUBLIONS PAS QUE LE PAUVRE RIBERY C'EST LES JAMBES ET SURTOUT PAS LA TÊTE...

IL A ABANDONNE LA FOI ET LA CULTURE DE SES PARENTS POUR CONVOLER AVEC AÏCHA...

C'EST DIRE QUI PORTE LE FROC A LA MAISON !

 PÔVE GARS...PÔVE CON...PÔVE CLOCHE  !

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