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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 14:26

Par Bachir Al Bakr

 

pour Al Khaleej via Courrier International 

 

 

 

Les Français et les touristes ont d'innombrables histoires à raconter sur la délinquance. Chacun en a toujours une ou plusieurs en tête, au point de finir par convaincre le visiteur que le pays souffre d'un énorme problème. Ils parlent surtout de la petite délinquance, qui, devenue le métier de ceux qui n'ont pas de métier, déborde des quartiers pauvres pour arriver jusqu'au centre de la capitale.

 

Et, à peine arrivé en France, le visiteur s'entend mettre en garde, dans les transports en commun, contre les pickpockets. L'annonce passe en boucle dans certaines stations de métro et finit par effrayer. Chacun se met alors à palper ses poches et à observer tout le monde avec suspicion. Généralement, les regards se tournent vers les jeunes d'origine arabe, africaine ou tsigane. Cela n'étonne plus personne de voir dans les couloirs du métro un touriste américain courir derrière un jeune d'origine africaine ou arabe qu'il a surpris à fouiller ses poches. Ou une vieille dame qui essaie de défendre sa carte de crédit contre un jeune qui a fondu sur elle comme un aigle, alors qu'elle voulait retirer de l'argent à un distributeur.

 

Certains quartiers sont en train de devenir un vrai problème. Cela ne concerne pas seulement la question de l'ordre et de l'autorité de l'Etat, mais également la dégradation des services publics tels que l'école. En effet, des enseignants ont commencé à refuser d'y exercer leur métier à cause de la violence des élèves, certains étant armés jusqu'aux dents, et de la répétition d'agressions à l'arme blanche. De même, le rituel des voitures brûlées et des rodéos de voitures volées est devenu si courant que les forces de l'ordre semblent impuissantes.

 

Quant au président français, il a passé une bonne partie de son temps, début août, à se déplacer entre ces points de tensions permanentes. Il a annoncé des mesures qui ont provoqué de nombreuses réactions et polémiques, et a investi de nouveaux préfets, pour la plupart issus de la police alors que ce genre de poste était généralement attribué à des civils. [Il a par exemple nommé Christian Lambert, ancien chef du RAID, en Seine-Saint-Denis, et Eric Le Douaron, autre policier de carrière, à la préfecture de l'Isère.] Ce qui lui a valu des critiques acerbes de la part de l'opposition, qui lui reproche de jouer toujours la même carte sécuritaire à des fins électorales. Un climat sans précédent est en train de s'installer en France.

 

Certes, la criminalité ne cessera pas à la faveur d'un simple rendez-vous électoral et c'est toute la société qui est dans l'obligation de trouver des solutions durables. Mais, selon une conviction largement partagée, Nicolas Sarkozy ne laissera pas passer l'occasion d'exploiter l'insécurité en vue de la prochaine présidentielle, en 2012. D'autant qu'il n'a pas beaucoup de succès à faire valoir dans les domaines du chômage ou de la gestion de la crise économique mondiale. Il a donc annoncé le retrait de la nationalité française à toute personne d'origine étrangère qui aurait attenté à la vie d'un policier et une peine de prison de trente ans pour tous ceux qui commettraient un crime coûtant la vie à un membre des forces de l'ordre. Il a proposé ces mesures à l'occasion d'un discours tenu le 30 juillet à Grenoble, théâtre quelques jours plus tôt d'affrontements entre les forces de l'ordre et des groupes venant de quartiers où vivent des personnes d'origine étrangère, notamment algérienne.

 

Les attaques de Sarkozy ne se limitent pas aux délinquants. On a compris qu'il voulait reprendre l'initiative tous azimuts. Il a donc également évoqué les sans-papiers, qui sont plusieurs milliers en France, en martelant qu'une situation illégale ne pouvait être légalisée. Il est évident qu'avec le thème de la sécurité, il détient un atout précieux. Cela parle aux Français moyens qui considèrent qu'une partie de leurs problèmes provient des étrangers et lui permet de compenser son échec en politique économique.

 

L'insécurité lui ouvre donc la voie à un nouveau mandat en 2012, qui, autrement, serait difficile à obtenir.

 

 

 

 

 

Les faux-semblants ne seront plus acceptés !...

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 18:20

 

 

 

Ce pays qui ne veut pas mourir: réflexions sur la France estivale
 

Qui traversait la France en cet été 2010 pouvait se faire une idée assez nette de l’état du pays. Celui de ses habitants, d’abord, avec leurs angoisses et leurs colères, mais aussi leurs espoirs. Celui de ses contrées et de ses terroirs, ensuite, de ses paysages et de ses villages. Et qui n’a pas parcouru la France autrement qu’à 130 km/h sur un ruban de goudron ne peut prétendre la ressentir et la comprendre. Il convient de se le rappeler toujours, dans un pays tellement centralisé, où les élites politiques et médiatiques ne franchissent le plus souvent le périphérique que pour rejoindre des réserves parisiennes implantées à Deauville ou dans le Luberon.

 

Saint-Aignan-sur-Cher, Grenoble… L’été 2010 a bruissé de ces deux noms dans le moindre village, autour de chaque table. Et l’on ne mesure pas assez combien ces noms, et les événements auxquels ils sont associés, resteront comme les symboles de l’inacceptable. Les images des platanes tronçonnés de Saint-Aignan, les impacts de balles sur les voitures des policiers, comme un pas de plus vers le chaos, semblent annoncer l’implosion progressive de notre pacte social. Le feuilleton de l’affaire Woerth n’est, pour la plupart des Français, qu’une anecdote à côté de ces faits qui nous racontent ce que la France est en train de devenir.

 

Et qu’en ont retenu tous ceux qui évoquaient ces événements, de quelque milieu qu’ils soient, de quelque bord politique ? Que celui qui transgresse la loi, ne répond pas aux injonctions de la police et force un barrage devrait pouvoir poursuivre sa route tranquillement. Que des masses d’individus trouvent à ce point inacceptable l’accident qui a résulté de leur tentative de fuite qu’il peuvent exprimer leur haine des autorités représentant l’Etat et le peuple français en détruisant tout sur leur passage, et notamment les voitures de leurs voisins. Que, finalement, enfreindre les règles est devenu une norme, et que cette loi délibérée en commun qui fonde la démocratie ne sert qu’à se retourner contre ceux qui l’acceptent. La preuve : ils ont vu la compagne d’un braqueur mort dans sa fuite annoncer qu’elle porterait plainte contre les policiers auteurs des coups de feu. Dans une langue qui n’a plus cours, on aurait dit que c’est ce qui s’appelle n’avoir pas de vergogne.

 

Qui traversait la France en cet été 2010 pouvait sentir la colère monter. Une colère dangereuse, parce que dictée par un sentiment d’impuissance. Une colère qu’exacerbent encore les protestations de vierge outragée contre la «politique sécuritaire» du président. Quand le souvenir des émeutes de 2005 se réveille à chaque fait divers, quand les Français sentent une telle haine contre eux, contre leurs institutions et leur mode de vie, de la part de certains de leurs concitoyens, agiter encore le vieux chiffon usé du «retour aux heures les plus sombres de notre histoire» relève non seulement de l’aveuglement, mais surtout de l’irresponsabilité. Les Français voient enfler le spectre de la guerre civile, et que vient-on leur répondre ? Que les salauds, ce sont ceux qui s’inquiètent, et ceux qui veulent que le pouvoir politique agisse. Que ce pouvoir ne croit pas en ses propres décisions, et ne vise que sa perpétuation. Mais ils le savent, car le peuple est plus lucide que ne le croient les représentants autoproclamés du Bien.

 

Ils savent, bien évidemment, que l’annonce de Nicolas Sarkozy de retirer la nationalité française aux naturalisés ayant tué un policier – constitutionnelle ou pas, acceptable ou pas – ne règlera pas le problème puisque la plupart des émeutiers de Grenoble, de Villiers-le-Bel ou d’ailleurs sont Français nés en France ; qu’ils sont les enfants d’une politique qui a estimé qu’il suffisait d’une carte d’identité française pour se sentir Français et qu’intégrer non seulement les immigrés mais aussi leurs enfants ne servait à rien, voire même serait «stigmatisant». Ils savent, mais ils veulent qu'on agisse, au lieu de nier l'évidente réalité. Ils savent mais ils sont exaspérés, et l’exaspération est mauvaise conseillère.

 

Qui, donc, traversait la France en cet été 2010 rencontrait partout Grenoble et Saint-Aignan. Mais il pouvait aussi les oublier un instant en regardant simplement autour de lui. Et qu’on me pardonne cette exclamation naïve, mais que la France est belle ! Belle au point d’effacer les émeutes – et l’on se dit que si l’on avait envoyé ces jeunes découvrir leur pays, sans doute en accepteraient-ils un peu mieux les mœurs et les règles. Car on n’aime que ce que l’on connaît. Mais les Français, tous les Français, connaissent-ils encore la France ?

 

Des vertes solitudes du Vivarais à la sauvagerie rugueuse des Corbières, des vergers du Comtat Venaissin aux vignes de Touraine, de la vallée du Tarn à la vallée du Loir, la France est belle et nous l’oublions trop souvent, harassés que nous sommes par les sirènes du tourisme de masse. Et la France est vide ! Oh, pas les plages bien sûr, pas les festivals en vue. Mais la France ardéchoise ou corrézienne, le France berrichonne ou vendômoise. Ces paysages époustouflants, ces lumières irréelles, et personne pour les admirer, s’en extasier, s’en rassasier ? Mais Lagrasse et Salles-la-Source sont plus exotiques que tous les cocotiers du monde. Le petit manoir de la Possonnière, où naquit Pierre de Ronsard, avec ses inscriptions latines comme un avertissement à notre futilité – «souviens-toi que tu es poussière», sur un four à pâtisserie – et ses roses au nom délicat, Cuisse de nymphe émue ou Vierge de Cléry, vaut toutes les destinations lointaines. Mais un dimanche de fin juin, pas un promeneur pour se réciter «Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose…». Pas un enfant pour s’imprégner des beautés de la Renaissance et comprendre qu’elle fut un art de vivre autant qu’un courant de pensée.

 

C’est qu’on ne conçoit plus les vacances qu’au bord d’une piscine. Aucun parent n’oserait plus infliger à ses chers petits la visite de ces villages et de ces églises qui sont leur patrimoine. Et partout des volets clos et des maisons à vendre, quelques vieillards sur un banc, et l’impression glaçante de voir mourir un pays. Au mieux reste-t-il çà et là une boulangerie ou une pharmacie. Les autres commerces ont fermé, victimes de la grande distribution. Plus de travail, puisque tout est fabriqué ailleurs, bien loin d’ici. Plus de vie. Mais il suffirait pourtant que les Français visitent la France, ce pays qu’ils méprisent parce qu’ils croient le connaître. S’extasier sur le petit village indien ou les traditions préservées des Aborigènes dispense curieusement de s’intéresser à ses propres traditions, qui, elles, sont un folklore moisi.

 

Les générations qui sont nées après la guerre ont cessé de transmettre, non seulement les valeurs, les récits et les savoirs qui fondaient la civilisation, mais elles ont également cessé de transmettre la connaissance de la France, de sa géographie, de ses modes de vie. La modernité s’est chargée d’effacer ces vieilleries. Et les enfants d’aujourd'hui sont orphelins de leur pays. La France mérite pourtant mieux que cela.

 

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 10:54

 

 

                                                                                                                                    Le 8 août 2010.

 

 

 

Monsieur le Président,

 

 

 

Je vous écris souvent pour vous donner mon sentiment de citoyen impuissant devant le déclin de son pays.

 

Ce déclin orchestré de manière irresponsable depuis la présidence de Giscard d'Estaing, poursuivi par François Mitterrand qui devait accéder au trône grâce à la traîtrise de son successeur, notre incapable majeur, Jacques Chirac.

 

Ce Jacques Chirac à qui nous devons quatorze années de règne socialiste par vengeance crétine ainsi que quatre années de cohabitation par imbécilité tactique et politique digne d'une cour de récréation.

 

Il faut dire qu'il avait été "conseillé" par un certain Dominique de Villepin qui se préoccupe plus de ses mèches de cheveux que de ses circonvolutions cérébrales...

 

Tel Zorro, vous êtes apparu !...

 

Enfin notre Sauveur pointait à l'horizon !...

 

Hélas...Hélas !

 

Vous avez commencé par faire abolir la double peine alors que celle-ci s'imposait pour ces individus haineux qui viennent salir notre pays et lui cracher dessus !

 

Vous avez poursuivi par des déclaration insensées sur le métissage, ce qui laisserait alors entendre qu'il y aurait une race à améliorer...la nôtre !

 

Vous continuâtes par des propos tenus à Philippe de Villiers sur l'islamisation inéluctable de la France, disiez-vous !...

 

Vous avez annoncé le kärcher...il n'est jamais venu !

 

Vous nous annoncez maintenant le retrait de la nationalité française pour les assassins de policiers mais, dés le discours terminé, un de vos acolytes vient expliquer toute la difficulté de la chose...

 

Monsieur le Président, en abordant ce problème crucial du retrait de la nationalité française vous avez désormais ouvert la boîte de Pandore !

 

Elle ne se refermera plus !

 

Certains, comme Marine Le Pen, n'osaient pas en faire ouvertement un cheval de bataille pour des motifs de pseudo similitude avec les retraits de 1940 qui ne sont pourtant nullement de la même espèce.

 

Mais, désormais, le "nihil obstat" a été donné !

 

Faire machine arrière maintenant serait une faute politique majeure et serait une telle déception pour environ 80% des Français amoureux de leur pays et de leur culture que vous seriez balayé lors des prochaines échéances électorales.

 

Balayé...le mot n'est pas trop fort !

 

Balayé, certes, mais pas seulement car le vent de l'Histoire sera alors celui de la confrontation dont vous aurez personnellement ouvert les vannes !

 

Pensez-vous un seul instant que quarante ans de trahison et de tentative de dilution de notre peuple pourront anéantir quinze siècles de civilisation, de culture et d'amour de notre sol ?...

 

NE SOYEZ PAS CELUI QUI PORTERA LA TÂCHE INDELEBILE DE FOSSOYEUR DE LA NATION OU DE BOUTE-FEU DE LA GUERRE CIVILE QUI ARRIVE !

 

Restez droit dans vos bottes - si toutefois il s'agit bien là de bottes - et traduisez dans les faits - en vous en donnant les moyens pratiques et légaux - votre décision de retrait de la nationalité et ce, A HAUTEUR DU TROUBLE A L'ORDRE PUBLIC COMMIS PAR LES FAUTIFS ET A LA HAUTEUR DE LA HAINE QUE CERTAINS VOUENT A NOTRE NATION !

 

Le nombre ne peut qu'être conséquent...

 

Permettez-moi de vous rappeler l'adage" Quand on veut on peut"...surtout à votre place !

 

Avec tous mes respects pour votre haute fonction.

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 15:18

 

Sondage Ifop/Le Figaro sur la sécurité : la méthode en question

Ce sondage controversé est-il « populiste » ? Technologie, choix des questions : enquête sur les conditions de sa réalisation.

Le sondage Ifop/Le Figaro sur la sécurité (cliquez pour agrandir)

On a rarement d'aussi grosses surprises le matin du 6 août : les diverses mesures sécuritaires proposées par Nicolas Sarkozy et l'UMP réaliseraient un « carton plein » chez les Français, même de gauche. C'est Le Figaro qui estime que le Président « cartonne », en commentant le sondage qu'il a commandé à l'institut Ifop.

Ce sondage a tellement « cartonné » dans les médias qu'il en a éclipsé un autre, réalisé en même temps par CSA et paru le même matin dans L'Humanité. Il comprend deux questions comparables, qui suscitent pourtant des réponses différentes.

Aidé par plusieurs spécialistes du secteur, Rue89 a voulu en savoir plus sur ce plébiscite estival, sur sa méthode et sur les questions posées.

Fait-on des sondages en plein été ?

L'étude réalisée par l'Ifop ponctue une séquence politique sécuritaire particulièrement nourrie par les responsables de la majorité. Cette stratégie, « les Français » consultés par l'institut de Laurence Parisot et le quotidien de Serge Dassault viennent la valider massivement : entre 55% et 89% d'opinions favorables aux sept propositions sécuritaires évoquées.

Mais ces 1 003 Français interrogés en août, en pleine trêve des plagistes, sont-ils vraiment représentatifs de leurs 65 millions de compatriotes ? Dans La République des Pyrénées, l'éditorialiste Jean-Michel Helvig relève « qu'un institut déroge à un usage de la profession qui veut que l'on ne réalise pas d'enquêtes d'opinion pendant les vacances en raison des difficultés d'échantillonage ».

En consultant les sites des principaux instituts de sondages politiques en France (Ifop, CSA, BVA, LH2, Ipsos, TNS-Sofres, OpinionWay), on réalise que seuls deux d'entre eux ont publié des études politiques ces derniers jours : Ifop, donc, et CSA (on y reviendra plus bas).

Frédéric Micheau, directeur adjoint du département opinion de l'Ifop, confirme un commandement « traditionnel » du sondeur :

« Tu ne sonderas pas du 14 juillet au 15 août. Mais la société a évolué, et il est aujourd'hui moins difficile de toucher les gens, notamment grâce à l'Internet mobile. Ces derniers jours, l'actualité a continué d'être forte. »

 

Les sondés de l'été sont une « population atypique »

La trêve des plagistes aurait vécu, donc. Joint pendant ses vacances, le directeur du département politique et opinion de CSA, Jean-Daniel Lévy, confirme :

« C'était plus compliqué il y a quelques années, avec le phénomène des juilletistes et des aoûtiens, qui présentaient des profils trop différents. Mais aujourd'hui, avec les RTT et les portables, ce n'est plus le cas. »

 

Le Dr Panel, blogueur spécialiste des sondages sur Rue89, considère au contraire que « seuls restent ceux qui ne peuvent pas partir en vacances. Il s'agit donc d'une population atypique ».

Pour le sociologue Richard Brousse, un des animateurs de l'Observatoire des sondages, « les gens restent difficilement joignables quand ils sont en vacances ». Le site Owni relève une contradiction entre l'Ifop et le Credoc sur le nombre de Français ne partant pas en vacances : 60% pour l'institut contre 30% pour le centre de recherche.

Les sondages par Internet sont-ils fiables ?

Le sondage Ifop pour Le Figaro est un Cawi. Késako ? Computer-assisted web interviewing, un système créé dans les années 90 pour les sondages commerciaux (la manne financière des instituts de sondage), et qui gagne peu à peu les sondages politiques.

Quand on lui demande les raisons de ce choix, Frédéric Micheau répond en préambule « qu'il n'y a pas de mode de recueil [de l'opinion, ndlr] idéal ». Il avance ensuite des raisons financières, avec une économie de 30% par rapport à un sondage téléphonique, ce qu'apprécie une presse en crise.

Mais alors pourquoi L'Humanité, journal si affaibli que des groupes comme TF1 ou Lagardère sont entrés dans son capital, a-t-il commandé un sondage par téléphone à CSA ?

Pour un concurrent de l'Ifop, « le téléphone est plus fiable »

Réponse du dirigeant de cet institut, Jean-Daniel Lévy, qui « refuse de commenter l'étude de l'Ifop » et ne se prononce que sur la sienne :

« Le téléphone nous paraît plus fiable qu'Internet pour les sondages à caractère politique, parce qu'Internet ne permet pas de représenter correctement des catégories comme les personnes âgées et les catégories populaires de la population. »

 

CSA réalise des Cawi en matière politique, mais ils restent pour l'instant confidentiels. « Nous les publierons quand nous serons sûrs de toucher correctement ces catégories », ajoute Jean-Daniel Lévy.

Pour inciter les internautes à répondre, CSA leur offre des cadeaux divers (livres, bons d'achat, week-ends…). Ce n'est pas le cas de l'Ifop, assure Frédéric Micheau.

Autre différence entre les deux instituts : CSA interroge des « panélistes » recrutés à l'avance et consultés en fonction de leur appétence à répondre à des sondages politiques par Internet, là où l'Ifop achète des listings d'adresses e-mail. Frédéric Micheau raconte :

« Nous envoyons environ 10 000 e-mails, sans indiquer le sujet du sondage. Si les gens cliquent sur le lien, ils passent ensuite des filtres sur leur sexe, leur âge, leur région. Puis ils répondent au questionnaire. Environ 1 sur 8 à 10 répondants est sélectionné pour le sondage. »

 

Il n'y a aucun moyen de vérifier que les gens disent vrai

Car les gens doivent ensuite entrer dans les quotas. Une fois qu'un quota (par exemple, homme de 35 à 49 ans vivant dans une commune de 2 000 à 20 000 habitants) est rempli, les autres personnes répondant aux mêmes critères sont refusées. Tant pis si elles pensent différemment. Les gens disent aussi de quel parti ils se sentent les plus proches. Il n'existe aucun moyen de vérifier que l'homme a vraiment 42 ans et vit dans une commune de cette taille.

Ensuite, pour parvenir à une représentativité de l'opinion des Français dans leur ensemble, les données sont projetées par rapport aux résultats du dernier scrutin national, à savoir la présidentielle de 2007.

Pour le sociologue Richard Brousse, cette méthode introduit plusieurs biais : les personnes n'ayant pas Internet ne sont pas consultées et, surtout, elle « constitue des échantillons spontanés ». En clair, « les échantillons sont constitués a posteriori, en fonction du nombre de répondants. Ces deux biais introduisent un problème de représentativité. »

Dr Panel estime que les gens qui répondent à ces questionnaires peuvent être « des internautes “surfréquentants” ». « Beaucoup de gens vont accepter de répondre parce que le sujet les intéresse », ajoute Richard Brousse.

Les questions sont-elles biaisées ?

Dans L'Humanité-CSA et Le Figaro-Ifop, deux questions portent sur le même sujet : les Roms et l'atteinte à la vie de représentants de l'ordre par des personnes d'origine étrangère.

Pour la seconde, Le Figaro parvient à 70% d'opinions « favorables » au retrait de la nationalité de ces dernières, et 50% chez les sympathisants de gauche. Dans L'Humanité, 57% de l'ensemble « des Français » trouvent que c'est « nécessaire », 37% de gauche et, séparément, 51% d'extrême gauche.

Même phénomène pour le démantèlement des camps de Roms : 79% « des Français » y sont « favorables » dans Le Figaro, et 60% à gauche. Dans L'Humanité, 62% « des Français » jugent cette mesure « nécessaire », 43% à l'extrême gauche et 45% à gauche.

« La réponse est dans la question ! »

Pourquoi ? D'une part, les questions sont libellées très différemment. Elles sont beaucoup plus longues et précises dans L'Humanité, qui ne s'est intéressé qu'à ces deux questions et à plusieurs de leurs implications.

D'autre part, les questions de l'Ifop/Le Figaro sont « biaisées », selon nos deux experts. Ainsi, sur les Roms, « êtes-vous très favorable, plutôt favorable, plutôt opposé ou très opposé [au] démantèlement des camps illégaux des Roms ? »

« La réponse est dans la question ! », remarque Richard Brousse. « Comme les camps sont illégaux, on pourrait être étonné que 100% des sondés n'aient pas répondu favorablement. »

Frédéric Micheau répond que « si on n'avait pas précisé qu'ils sont illégaux, on aurait introduit un biais ». On lui demande pourquoi la question n'était pas, par exemple, de savoir si les gens sont favorables au respect de la loi qui oblige certaines communes à aménager des terrains d'accueil pour les Roms :

« C'est vrai, on aurait pu la poser. Mais on est obligé de faire des choix, et tous les choix sont mutilants [sic]. »

 

Proposées par l'institut, les questions font ensuite l'objet d'une discussion avec son client, le journal.

Autre curiosité, l'absence de possibilité de ne pas se prononcer. Le fameux « NSP ». Réponse de l'Ifop :

« Par téléphone, nous avons en moyenne 5% de NSP. Sur Internet ou dans les sondages par papier, ce taux est trois ou quatre fois supérieur, car c'est un “item-refuge” [un élément-refuge, ndlr] pour le sondé. Ça équivaut donc à recueillir des opinions faussées, et ce serait une faute professionnelle. »

 

« Les sondés par Internet sont des gens impliqués »

Jean-Daniel Lévy, de CSA, constate exactement le contraire :

« Il y a un peu moins de NSP que par téléphone, parce que les sondés par Internet sont des gens impliqués, qui portent un regard plus acéré sur la politique. »

 

Mais les méthodes des deux instituts (e-mails ou panel) sont différentes.

Dr Panel estime que ce sondage est « populiste » :

« A cause de la manière dont les questions sont rédigées, c'est la gravité des problèmes qui est plébiscitée, pas la pertinence des solutions proposées. Evidemment que je suis contre l'excision et l'assassinat de policiers ou de gendarmes, c'est horrible ! »

 

La méthode pèche, donc. « Mais rien ne prouve que les gens sondés par l'Ifop aient des opinions différentes des autres Français », conclut Dr Panel.

Le dessin de Chimulus

Illustrations : le sondage Ifop/Le Figaro sur la sécurité ; le dessin de Chimulus

 

 

 

 

 

Souvenez-vous de Daniel Cohn-Bendit qui récusait la valeur de certains votes majoritaires lors de l'affaire des minarets !

 

On ne peut mieux dire que ces gens se foutent du peuple comme d'une guigne !

 

Le peuple n'est pour eux qu'un marchepied !

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 18:07

 

 

Sécurite: "chacun sait" qu'il y a des liens entre délinquance et immigration, assure Lefebvre

Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a assuré jeudi que "chacun sait qu'il y a des liens" entre immigration et délinquance, voyant dans la "question des étrangers" un "problème majeur dans notre pays".

Photographe : Emmanuel Glachant :: Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre répond aux journalistes lors du point presse hebdomadaire du parti, le 26 avril 2010 à Paris.  
photo : Emmanuel Glachant, AFP
 
  

"Il faut faire très attention parce qu'il y a une différence entre immigration, liens avec l'immigration, issus de l'immigration et étrangers", a déclaré M. Lefebvre sur Europe 1.

 

"Mais vous avez raison de soulever la question des étrangers, c'est un problème majeur dans notre pays", a-t-il lancé à son intervieweur qui l'interrogeait sur la suppression en 2003 par Nicolas Sarkozy de la double peine touchant les étrangers.

"La délinquance, chacun sait qu'il y a des liens avec l'immigration, chacun le sait. C'est souvent pas correct de le dire, mais c'est une réalité que chacun connaît", a poursuivi le porte-parole.

"Il y a quelque chose comme 10% des détenus qui sont étrangers", a-t-il ajouté.

 

"Quand on prend par exemple les mises en cause pour les vols à la tire, c'est 50% d'étrangers. Je ne parle pas de gens issus de l'immigration, je parle d'étrangers".

 

Contacté par l'AFP, Frédéric Lefebvre a précisé tenir ces chiffres de l'Observatoire national de la Délinquance (OND), organisme chargé de la publication des statistiques officielles de la délinquance.

 

Le dernier rapport de l'OND (2009), dans une fiche thématique, détaille le "nombre de Français et d'étrangers mis en cause en 2008". La part des étrangers s'élève à 11,9% du total, dont 13,3% dans les vols sans violence. A l'intérieur de cette dernière catégorie, la part des étrangers est de 47,6% pour les vols à la tire.

 

 

Frédéric Lefebvre a ajouté sur Europe 1 : "La double peine a été supprimée et tant mieux". Mais, il faut, selon lui, "réfléchir à d'autres solutions". Il a promis de faire "des propositions à la rentrée".

 

Selon le porte-parole de l'UMP, les "socialistes n'ont pas tiré de leçon de 2002" (...)

  

"Nous, au contraire, on tire les conséquences du message qui nous a été envoyé par les Français" aux régionales de mars, a-t-il poursuivi, évoquant le "signal très fort" de l'abstention. "J'étais sur le terrain, en Seine-Saint-Denis.

 

Les Français nous disaient : +Mais allez beaucoup plus fort sur la sécurité, occupez-vous des Roms+", a-t-il ajouté.

 

 

 

 

 

Bien sûr, les Roms sont un problème mais ne sont qu'une épine dans le pied !

 

On nous parle de vols à la tire alors que le problème est le tir à vue avec armes de guerre contre nos policiers !

 

On parle des "étrangers" alors que l'essentiel réside dans l'immigration naturalisée !

 

De qui se moque t-on ?

 

Aprés le coup de ba-barre à droite...la marche arrière !

 

Ce gouvernement est encore plus putride que d'autres car il nous prend pour des bulots !

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 13:26

 

 

Les policiers de Grenoble menacés de mort

''Il y aura un mort partout''. Après le décès du braqueur abattu par la police, certains veulent se venger. Un ''contrat'' a été placé sur la tête de certains policiers, obligés de se mettre au vert.

,

Les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Grenoble (Isère) sont menacés de mort. Conséquence du décès d'un braqueur, abattu par la police au terme d'une course-poursuite, le 16 juillet dans le quartier de la Villeneuve. Plusieurs membres de la BAC grenobloise seraient nommément la cible d'un "contrat", selon des écoutes téléphoniques et des informateurs au sein de la cité. "Il y aura un mort partout", entend-on des jeunes (sic) menacer dans le quartier.

 

Du coup, les policiers doivent se mettre au vert. "Les effectifs BAC-Grenoble ont été mis en repos de force par le préfet et obligés de quitter la région avec femmes et enfants".

 

Depuis vendredi, ce SMS, publié par lepoint.fr, circule entre les portables des policiers. "La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d'un BACman au lance-roquettes si nécessaire", avertit le message.

 

Des menaces qui mettent les troupes à cran : "Comme l'Etat n'est pas capable d'assurer la protection de ses fonctionnaires, il organise leur fuite. Ne prenez plus de risques pour un Etat qui ne peut garantir la sécurité des premiers de ses défenseurs. Faites passer", conclut le SMS.

 

Le site du magazine précise que, "sur les 45 hommes de la BAC de Grenoble, la plupart ont obtenu d'être mis 'au repos' et certains d'être mutés. Pour les remplacer, on a fait appel à d'autres BAC, notamment celles de Lyon et de Marseille. Ont été également déployés sur place, le RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion), le GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale) et la BRI (Brigade de recherche et d'intervention)."

 

"A partir du moment où c’est un bandit chevronné qui est mort sur cette intervention, le milieu du grand banditisme et les bandes veulent venger sa mort", explique un syndicaliste policier sur France Info.

(ndlr: le syndicaliste doit être délégué... par les "pouvoirs"publics pour oser ainsi affirmer qu'il s'agirait d'une affaire du "milieu" concernant des "bandits chevronnés" alors que tous savent qu'il s'agit d'un petit malfrat et que ce type de réaction n'est autre que celle des maghrébins de banlieues et qu'il s'agit bien ici d'une menace ethnique !...)

 

Le ministère de l'Intérieur prend ces rumeurs très au sérieux. Brice Hortefeux parle de menaces "totalement indignes et bien réelles". La place Beauvau redoute que l'assassinat d'un policier ne déclenche une grève générale dans ses rangs. "Nous avons décidé, avec le directeur général de la police nationale (Frédéric Péchenard) et le directeur central de la Sécurité publique (Jacques Fournier) de mettre en place des dispositifs particuliers pour mettre en sécurité (les effectifs de la BAC-Grenoble) ainsi que leurs familles", confirme le ministre, sans préciser la teneur de ces mesures. Le parquet de Grenoble a été saisi pour enquêter sur ces menaces de mort. (DioraNews)

Source AFP
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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 20:49

 

 

 

Karim Boudouda n’est pas Eric Woerth



par Le PIR Grenoble





Karim Boudouda n’est pas Eric Woerth. Pour pouvoir brasser de grosses sommes d’argent, il ne s’adresse pas à Liliane Bettencourt. Il va au casino d’Uriage, le braque et s’enfuit. Karim Boudouda est mort. Eric Woerth est vivant. Voilà le destin d’un arabe de Villeneuve, un quartier immense de 11000 habitants, sale mais pas loin de Grand’ Place, le centre commercial donc ça va. Il n’a pas eu la même chance que ces autres voleurs à la tête de la puissance impériale blanche : lui il s’est fait prendre.

 

Tout commence jeudi soir à Uriage : le casino de cette ville à l’est de Grenoble se fait braqué par deux malfrats. Ils embarquent entre 20000 et 40000 euros en cash. Une fois la police avertie, une course-poursuite démarre pour se terminer à la Galerie d’Arlequin, à Villeneuve. L’un d’eux parvient à s’enfuir, l’autre s’écroule. La meute policière dit avoir répondu au tir d’un des malfrats, Karim Boudouda. La meute populaire, quant à elle, assure que les forces de l’ordre l’ont d’abord immobilisé d’une balle dans la jambe, pour ensuite l’achever d’une autre, fatale, dans la tête. Le jeune de 27 ans meurt juste devant chez lui. Aucun policier ne lui vient en aide. Pendant le reste de la nuit, un hélicoptère tourne sur le quartier pour calmer les habitants... qui jettent toutes sortes de projectiles sur les policiers, leur reprochant d’avoir laissé mourir Karim Boudouda. L’atmosphère devient dès lors électrique.

Vendredi soir, une ambiance de guerilla urbaine, d’Intifada, de Baghdâd, de Beyrouth de Cosa Nostra se fait sentir à Villeneuve selon les médias... Non, en fait entre 15 et 20 jeunes ont brûlé des voitures et un habitant du quartier à tirer sur la police. Il n’a pas été identifié. Ces mêmes médias montrent le lendemain de pauvres résidents du quartier, accablés d’avoir perdu leurs chères voitures. En réponse, Brice Hortefeux arrive sur les lieux, tel un héro, déterminé à vouloir changer les choses et vite. Et quand il dit vite, c’est tout de suite...Le ministre de l’intérieur veut calmer cette zone d’indigènes, où selon TF1, des femmes en « djellaba bleu » mais aussi « portant le voile intégrale » n’acceptent pas la présence policière et préfèrent voir cette « sale race d’Européen » éliminée.

Le ministre veut faire preuve de fermeté : 300 agents des forces de l’ordre dont le RAID et le GIPN vont investir les lieux. Rappelons que le GIPN, ces unités d’élites de la police nationale interviennent dans des situations d’extrême violence telle que des prises d’otages, des actes de terrorisme, de mutineries dans les prisons par exemple. Trop selon l’Etat ? Non, car le but est de reprendre le contrôle sur cette zone où, encore une fois, entre 15 et 20 jeunes ont brûlé des voitures... Avec cette attroupement de policiers, il paraissait évident que la personne non-identifiée qui a visé les policier avec un fusil à pompe allait être retrouvée. Mais ce n’est pas le cas. Les hélicoptères n’ont pas suffi. Le fameux tireur est toujours dans la nature, où plutôt dans Villeneuve. Hortefeux aurait du embaucher Jack Bauer...

Toutes ces gesticulations politiques et médiatiques désespérantes et transpirant de banalité n’ont fait qu’accroître le fossé entre les Indigènes et la « puissance publique », entre le fantasme et la réalité française. Ce fantasme colonial, où les zones habitées par ces Arabes, ces Noirs sont incontrôlables. Ne soyons pas étonné par la suite du débat qui va accompagner les semaines et les moins prochains. Tel un disque rayé, les concepts de « refus de l’intégration » vont ressortir pour renvoyer les responsabilités aux habitants du quartier. Bruno Gollnish du FN a même commencé en s’étonnant que ce Karim Boudouda, multirécidiviste n’est pas été bien avant reconduit dans son pays d’origine. Par contre, les problèmes de chômage au sein du quartier ne vont pas être discutés. Les jeunes diplômés Indigènes de cette ville universitaire qui ne trouvent pas d’emploi ne seront pas évoqués. Les faits divers qui ont touché Grenoble ne sont pas nouveaux, et malheureusement les réactions politiques sont toujours les mêmes.

 

Le PIR Grenoble

 

 

On voit tout de suite le degré de haine anti-blanche de cette officine des "Indigènes de la République" de la bâchée Houria Bouteldja qui nous appelle les "souschiens"et que nous allons bientôt virer !

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 08:27

 

 

« Avant l’Afrique c’était à vous, maintenant la France est à nous« . Voici exactement ce que l’on peut lire sur les tee-shirts portés en ce mois de juin à Paris. avec la cerise sur le gâteau la France représentée au cœur de l’Afrique au dos de ce vêtement.

 

Pendant une semaine, du 19 au 27 juin 2010, le nord de Paris est en fête. Le quartier de la Goutte d’Or, célèbre pour sa culture populaire et cosmopolite au pied de la butte Montmartre…

 

 

 

 

Avant l'Afrique c'était à vous Maintenant la France est à nous

Avant l'Afrique c'était à vous Maintenant la France est à nous

Qu'en disent les flics, les mêmes qui voient passer les drapeaux algériens ?!...
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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 07:59

 

 

 

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 12:05

 

 

 

Le Monde : « Le drapeau français accroché sur la façade de la mairie de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) a été brûlé dans la nuit de dimanche à lundi, et remplacé par un drapeau algérien »

L’Express : « Le drapeau allemand, érigé à côté de l’emblème national pour fêter les 50 années de jumelage avec Kornwestheim, n’a lui pas été dégradé. »

Le Figaro : «
Une quinzaine de drapeaux tricolores accrochés sur le bâtiment municipal dans le cadre d’un jumelage ont par ailleurs été décrochés et dispersés »

Après avoir tenté, dans un premier temps, de minimiser la portée de l’outrage, madame le Maire de Villeneuve-Saint-Georges a indiqué que c’était le drapeau de la ville qui avait été brûlé, et non le drapeau français. Cette tentative de minimisation, qui prend les Français pour des c…, est d’autant plus consternante que le décrochage concomitant de 15 drapeaux tricolores indique clairement que c’est bien l’emblème national qui était visé. Les voyous auront vu rouge à la seule vision des trois couleurs bleu-blanc-rouge du drapeau de la ville.

C’est parce que certains se sont plus à toujours tout minimiser et tout justifier, même l’injustifiable, que nous en sommes arrivés à ce que le peuple français soit régulièrement agressé. Car au travers des outrages faits à son drapeau et à son hymne, c’est bien entendu le peuple français qui est visé. Et ce peuple se retrouve enchaîné, non pas par les migrants et leurs descendants, mais bien par ceux qui avaient pour mission de veiller sur lui. Je reprendrai à mon compte le jugement de l’historien Pierre Nora : « S’il y a bien deux choses qui ont caractérisé les intellectuels, c’est la lâcheté et l’aveuglement », et je l’étendrai bien au-delà des intellectuels en évoquant les « élites ».

Certes, les résultats de l’enquête ne sont pas encore connus ; mais que ce soient des Algériens qui aient perpétré cet acte, ou bien des Français exaspérés qui aient eu envie de créer une émotion ou une réaction dans le but de sortir les esprits de la léthargie dans laquelle les ont plongés trente ans de pensée unique, dans les deux cas, cela révèle la même chose : nous sommes désormais assis sur une véritable poudrière. La volonté d’en découdre se répand en effet comme une traînée de poudre à travers le pays, et ce n’est pas l’interdiction de l’apéro de la Goutte d’Or qui calmera les esprits, bien au contraire. Cette interdiction contribue à mettre en exergue le fait que le comportement de notre classe politique est bel et bien dicté par la peur de ceux qui lui font… peur. Aussi cette interdiction constitue-t-elle, à bien des égards, une erreur politique.

Dans des conditions de tension de plus en plus palpable dans l’espace public, je qualifie de profondément irresponsable, et donc inacceptable, le fait de continuer d’« accueillir » 200 000 immigrés chaque année et d’accorder la nationalité française à près de 100 000 étrangers par an. Cerise sur le gâteau, j'entends régulièrement qu'il nous faut expliquer aux nouveaux Français quelles sont les valeurs qui caractérisent le peuple français. On reconnaît donc que l’on distribue la nationalité française à des personnes qui ne sont pas encore porteuses de l’identité française. Qui pouvait encore en douter ?

De quels qualificatifs affublerait-on des parents qui continueraient d’adopter alors qu’ils se seraient révélés incapables, pour quelque raison que ce soit, d’assurer un développement normal à leurs enfants ? Le manque d’esprit de responsabilité : voilà où se situe la véritable cause de la descente aux enfers de notre société. Depuis trente ans, le peuple français, mais c’est la même situation qui prévaut partout en Europe, assiste impuissant à l’installation progressive du chaos.

Monsieur le Président de la République, je vous en conjure, réformez le code de la nationalité tant que subsiste encore un mince espoir de garder le contrôle de la situation. Ayez le courage de le faire maintenant, et de ne pas repousser à demain le service de l’intérêt général. Nous fêterons très bientôt les 70 ans de l’appel du Général de Gaulle, j’espère de tout cœur que ces commémorations seront pour vous l’occasion de vous inspirer de sa pensée politique : l’intérêt de la France avant toute autre considération.

 

 

Malika Sorel pour claudereichman.com le 16 juin 2010

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