Il faut le lire pour le croire : Cazeneuve, ce Valls du pauvre, ministre de l’Intérieur et des Cultes, estime que les brûlots islamistes en vente dans les supermarchés (Présent du 31 juillet et du 6 août) ne doivent pas être interdits !
Contactés, les services de Cazeneuve reconnaissent avoir été « alertés » quant à la vente de l’ouvrage La Voie du Musulman. Rappelons-en au passage quelques propos croquignolets :
« Les musulmans doivent installer toutes sortes d’usines d’armement pour fabriquer tout genre d’armes en usage dans le monde. »
« Les musulmans doivent (…) se perfectionner et s’améliorer dans l’art militaire défensif et offensif pour se défendre ou attaquer au moment opportun. »
« L’hérétique : c’est le musulman qui renie sa religion, devient juif, chrétien ou athée, de son propre gré. On le somme dans un délai de trois jours pour revenir à l’islam, s’il refuse, il sera passible de la peine de mort. »
Réaction de Cazeneuve à de tels propos sans équivoque ? Ceci, qui dépasse l’entendement : « On ne peut pas interdire les livres dès qu’ils sont choquants (une caricature de Taubira, en revanche…). S’il n’y a pas d’appel à la haine (sic) ou d’apologie du terrorisme (resic), on ne peut pas l’interdire. Ce n’est pas un délit que de prôner le djihad (re-resic), ce n’est pas pénalement répréhensible (re-reresic). »
Appeler les musulmans à s’armer, à se préparer à la guerre, à mettre à mort les « hérétiques », ce n’est pas de la haine ? Ce n’est pas du terrorisme ? Quand on sait que c’est le même Cazeneuve, alias cojones blandas, qui est chargé de surveiller les jeunes « Français » tentés par le djihadisme (tel que prôné dans La Voie du Musulman ce qui, si on comprend bien, n’est pas un délit), il y a de quoi avoir les chocottes…
Les mêmes services du ministère de l’Intérieur accompagnent leur mollesse coupable (pour ne pas dire complice) d’une grosse saloperie en déclarant que ce genre de contenus n’est pas l’apanage des ouvrages islamiques : « Si l’on prend la Bible, c’est pareil (sic), il y a également des passages choquants et pourtant on ne va pas l’interdire. »
La Bible, c’est pareil que des ouvrages qui appellent – ici et maintenant – au djihad et au meurtre des non-musulmans ? Il faut absolument enquêter sur le zig qui, au cœur même d’un ministère sensible comme le ministère de l’Intérieur, se livre à de telles comparaisons ! Et espérer que l’AGRIF et quelques associations israélites vont demander des comptes à Cazeneuve devant les tribunaux.
Des ouvrages appelant au djihad sont référencés dans un millier d’hypermarchés et librairies. Et ils vont rester, avec la bénédiction de Cazeneuve, proposés à la vente ! Comme le reconnaît la FNAC – oui, même la FNAC… – qui propose dans ses rayons La Voie du Musulman, « la vente d’un tel ouvrage, vu le contexte, c’est sensible. » Tu l’as dit, bouffi…
Mansour Mansour (non, je ne bégaie pas, il s’appelle comme ça), le directeur de la maison d’édition Albouraq, qui publie La Voie du Musulman, se disait « prêt à le retirer si le ministère de l’Intérieur lui en faisait la demande ».
Non seulement Cazeneuve n’en fait pas la demande, mais il apporte sa cauteleuse caution à un manuel qui appelle à s’armer et à tuer les apostats et les non-musulmans. Dans un pays normal, cela relèverait de la trahison.
ALAIN SANDERS