Alors que la Suède refuse de présenter ses excuses, Israël insiste pour demander la condamnation des déclarations d'un journal suédois qui présentait Israël, Tsahal et ses soldats comme des meurtriers et des trafiquants d'organes. Avigdor Libermann , ministre ides affaires étrangeres de l'Etat hebreu ,a déclaré quant à lui qu'une nation qui veut vraiment défendre les valeurs démocratiques se doit de condamnation des déclarations mensongères qui ont un parfum d'antisémitisme.
L'affaire du journal Aftonbladet (qui rappelle l'accusation de viols contre Tsahal, publiée il y a quelques années par le Nouvel Observateur, sous la plume de Sarah Daniel), montre que ces accusations donnent du grain à moudre aux pires ennemis d'Israël et du peuple juif. S’il ne faut accuser tous les suédois d’antisémitisme primaire, on est dans le devoir de s’interroger pourquoi dans cette triste affaire, le gouvernement suédois ne s’est pas empressé à prendre ses distances par rapport à ces accusations ?
Avec ce pamphlet viscéralement antisémite, encore utilisé par des forces occultes, la diabolisation et la criminalisation du peuple juif est de retour avec l’antisémitisme radical qui frappe ce pays complice de l’islamisme. Hésitant à assumer son histoire et capitulant devant les islamistes, les responsables suédois ne prennent pas des vessies pour des lanternes, ils sont déjà ENVAHIS, et contraints à "collaborer". Cela n'excuse nullement leur laxisme, ni leur anti-sémitisme primaire qui est bien vite remonté à la surface, mais c'est la triste réalité à ce jour de ce pays qui se dit neutre !
Le cas de la neutralité de la Suède est déjà un cas révélateur. Les responsables de ce pays tendent la main à ceux qui prêchent ouvertement la destruction de l'Etat d'Israël. Plus grave encore, ce pays n’a jamais assumé sa responsabilité historique et le comportement "honteux" de ses dirigeants qui ont pactisés avec les responsables de la Shoah.
D’ailleurs ce qui est jusqu'ici un sujet tabou en Suède ce sont les transactions entre Stockholm et l'Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale. La Suède, affirment deux chercheurs suédois (L'un, Sven Fredrik Hedin, est un ancien diplomate. L'autre, Göran Elgemyr, est journaliste), a vendue entre 1939 et 1944 quelque 35 millions de tonnes de minerai de fer à l'Allemagne, et ces exportations ont été payées, pour partie, avec de l'or volé par les nazis. Or, révèlent-ils, comme les autres pays neutres, « la Suède avait été avertie en janvier 1943 par les Alliés» de l'origine frauduleuse de cet or.
Cette mise en garde avait été transmise par le gouverneur de la banque centrale suédoise de l'époque, Ivar Rooth, aux autorités politiques. Lesquelles lui avaient répondu qu'il n'avait pas à en tenir compte. La conversation est rapportée dans un mémorandum rédigé par Ivar Rooth et retrouvé par Hedin et Elgemyr. Les autorités suédoises sont confrontées à ce dilemme depuis longtemps où déjà, elles acceptaient de recevoir l'or du régime nazi tout en sachant qu’il avait été volé à des juifs envoyés en camps de concentration.
La dernière transaction d'or entre l'Allemagne et la Suède intervient au tout début de 1944. Au printemps de cette même année, la banque centrale suédoise procède à un décompte interne, d'où il résulte qu'une vingtaine de tonnes d'or, sur les 34,5 en provenance d'Allemagne, est de l'or volé !
En 1949 et en 1955, 13 tonnes seront restituées à la Belgique et aux Pays-Bas. Les deux chercheurs suédois Hedin et Elgemyr ont cherché à savoir ce qu'il était advenu des 7 tonnes restantes. Ils n'y sont pas parvenus jusqu’à aujourd’hui, et pensent qu'elles ont sans doute été fondues avec l'ensemble des réserves de la banque centrale suédoise en 1980 - une opération destinée à rendre l'or plus pur.
La réponse pourrait venir de la banque centrale elle-même, dont l'actuel gouverneur n’a pas lancée une enquête sur le sujet, de même pour la question des avoirs juifs reste en suspens. Les autorités suédoises paraissent en effet décidées à ne faire toute la lumière sur le sort de l'or nazi et les avoirs juifs spoliés.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, le passé de ce pays n’est pas seulement entaché par l'achat d'or nazi mais aussi des témoignages qui montrent l’attitude antisémite de ce pays envers les juifs. Mathias Rapps raconte l'histoire de ses parents, d'origine allemande, réfugiés en Suède en 1935. Sa mère était «aryenne», son père juif. Ils voulaient se marier. Mais les autorités suédoises s'y opposèrent et refusèrent même de reconnaître leur mariage, célébré plus tard au Royaume-Uni. Et ce, jusqu'à la capitulation de l'Allemagne nazie.
«Embarrassantes» à l'époque, la Suède arguait qu'elle s'était engagée à respecter le droit marital des pays tiers, en signant la convention internationale de La Haye, en 1902. La Suède a, en quelque sorte, anticipée la législation allemande qui est arrivée plus tard. Depuis 1935, la loi «pour la protection du sang et de l'honneur allemand» interdisait les mariages entre juifs et citoyens «de sang allemand ou assimilé» en Allemagne.
L'histoire du couple Rapps est loin d'être unique en Suède. Mais elle était méconnue, jusqu'à ce qu'un chercheur du centre de théologie et d'étude des religions de l'université de Lund s'y intéresse. Ces dernières années, le professeur Anders Jarlert a analysé l'application des lois raciales en Suède de 1937 à 1947. Ses découvertes sont embarrassantes.
Le tableau dressé par un autre l'historien Klas Amark, professeur à l'université de Stockholm est sombre. Il a illustré «le dilemme moral engendré par la politique de neutralité». Il précise : «La majorité des Suédois, ainsi que le gouvernement, ne désiraient rien d'autre que la paix. Ils étaient donc prêts à céder aux exigences de l'Allemagne nazie, si cela pouvait permettre d'éviter la guerre.».
Durant la Seconde guerre mondiale la Suède refusait d'intervenir contre le génocide nazi. Les banquiers suisses, suédois (neutres donc), ont subventionné le nazisme dans ses oeuvres dans l'espoir d'y trouver un pécule. Il est vrai qu'il y aurait beaucoup à dire sur les liens unissant les grands industriels et financiers suédois à leurs homologues allemands durant la guerre .Et nous savons tous que sans aide financière extérieure, Hitler n'aurait jamais pu mener ses exactions au delà de 18 mois. A quand le tribunal bancaire international et les accusations de complicités de crime de guerre contre la Suède ?
Ftouh Souhail
sur drzz.info
QU'IL ME SOIT PERMIS DE RAPPELER ICI QUE CE BLOGUE A ETE LE SEUL, DES 2008, A METTRE LA SUEDE DANS LA LISTE DES PAYS A BOYCOTTER POUR ANTISEMITISME VIRULENT