La Malaisie suscite ces derniers temps l’engouement des hommes d’affaires algériens et des importateurs qui préfèrent se rendre dans ce pays musulman en raison du coût abordable des prestations et l’absence de visa d’entrée dans ce pays.
Ce pays est également proche de centres commerciaux internationaux pas chers et qui proposent des produits contrefaits comme aux Philippines, en Thaïlande, en Chine et à Singapour.
De plus, le voyage en Malaisie peut s’effectuer en passant par la Tunisie et Dubaï avant d’arriver à Kuala Lumpur pour la modique somme de 9 millions de millimes aller-retour (ndlr: soit environ 4 800 euros), c'est-à-dire largement à la portée des importateurs. Aussi, la nuitée dans les hôtels les plus prestigieux de Kuala Lumpur ne revient pas à plus de 60 euros.
Tout commence par la proposition de philippines aux algériens dans le cadre du commerce d’esclaves pour 130 euros la nuit pour une seule fille.
L’offre passe ensuite à la vente définitive.
Cependant le fait que les philippines ne parlent qu’anglais ou malais demeure un problème.
Certains algériens se déplacent carrément à Manille pour acquérir des domestiques. Selon les informations fournies par un algérien en Malaisie, de nombreux commerçants algériens ont bénéficié de l’importante demande sur les philippines en Libye, en Syrie, en Égypte et surtout en Jordanie. Ils ramènent ainsi un nombre de philippines et les vendent en gros dans un des pays du Golfe avant de les transférer vers d’autres pays.
C´est cela encore aujourd´hui l´esclavagisme moderne dans les pays arabes !
En avril dernier ; il était même reproché à un imam, en Algérie, d’être un descendant d’une famille d’esclaves et ce fait, il n’avait pas le droit de diriger la prière ni d’assurer des prêches. Une fatwa décrétant même illicite qu’un Noir exerce la fonction d’imam.
C'est ainsi que certains responsables noirs ont dû renoncer à leur fonction dans les structures administratives et institutions de l’Etat algérien.
Ftouh Souhail , Tunis
paru dans drzz.info le 23 août 2009