Mir Hossein Moussavi Khameneh, le candidat réformiste iranien a été l’un des fondateurs du Hezbollah
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Le candidat [malheureux] du camp des “réformistes” lors des élections présidentielles iraniennes, l’ancien premier ministre Mir Hossein Mousavi Khameneh, fut l’un des fondateurs du Hezbollah et l’artisan principal de la création des redoutables Services de Renseignements de la République Islamique.
Quant à son épouse, Zahra Rahnavard, qui a fait campagne à ses côtés en portant un voile islamique de style iranien et que certains médias occidentaux ont même eu l’idée de surnommer la “Michelle Obama” de l’Iran, on peut la voir sur une photographie récente piétiner le drapeau américain.
Est-ce que Moussavi est réellement un réformateur qui, une fois au pouvoir, changera significativement la façon dont l’Iran traite ses propres citoyens mais aussi la conduite de la politique étrangère du pays?
Ne serait-il pas seulement le nouveau visage souriant affiché par le régime dans le but d’éveiller de faux espoirs parmi les Iraniens et afin d’enjôler les Occidentaux, comme avait réussi à le faire en 1997 Mohammed Khatami ?
Aux yeux de “Bahram” , le porte-parole d’un groupe d’extrême-gauche, les Fedayin du Peuple Iranien, il n’est absolument pas un réformateur: « C’est un partisan de l’idéologie la plus radicale du régime islamique mais souvent il semble plus cohérent que les autres candidats. Personne ne doit s’attendre à plus de libertés en Iran s’il est élu.»
Moussavi a été l’un des créateurs du Ministère des Renseignements et de l’Information, fondé en 1984. Ce ministère, que l’on nomme souvent MOIS, a été copié sur le KGB et a été créé avec l’aide de conseillers soviétiques. Tout comme son prédécesseur, la SAVAK, le MOIS a joué un rôle important en recrutant des délateurs, en supprimant la contestation intérieure , en arrêtant ceux qui critiquaient le régime et en pratiquant une torture brutale dans les prisons politiques secrètes des mollahs. Le MOIS a aussi été directement impliqué dans le meurtre de dissidents iraniens exilés à l’étranger et il a aussi joué un rôle important dans plusieurs cas de terrorisme international, de l’Allemagne jusqu’en Argentine. En 2007 Interpol a d’ailleurs émis un mandat d’arrêt, le troisième en fait, contre l’ancien ministre des Renseignements de la République Islamique, Ali Fallahian, pour des actes de terrorisme, ce qui ne l’empêche pas d’être encore maintenant un conseiller du Guide Suprême, l’ayatollah Khamenei.
Amir Moussavi et son frère Ali Khamenei rendent visite au grand ayatollah Khomeini
Un ancien officier des services secrets iraniens Abdolghassem Mesbahi, nous a d’ailleurs confirmé avoir travaillé sous les ordres de Moussavi lorque celui-ci était à la fois premier ministre et chef des services secrets du régime:
« Aujourd’hui réformateur, hier terroriste » nous dit-il.
« Mir Hossein Mousavi a été l’un des fondateur du Hezbollah. L’ayatollah Khomeini l’avait chargé de la direction du Conseil du Hezbollah lors de la création du mouvement en 1982-1983. »
Dans une entrevue accordée au périodique Payane Enghelab en 1981, Moussavi appelle à la création d’une milice libanaise contrôlée par l’Iran et qui serait le fer de lance dans la confrontation militaire avec Israël.
« Nous sommes prêts pour participer avec une force armée au combat contre Israël, » affirmait-il, en ajoutant : « à plusieurs reprises nous avons annoncé que nous sommes prêts pour avoir une présence militaire réelle et effective au Sud-Liban et aux frontières des terres palestiniennes occupées » ( un euphémisme pour ne pas prononcer le mot Israël )
Une fois le Hezbollah créé, en 1983, Moussavi en a coordonné le financement en tant que directeur en chef du Bonyad e-Mostazafan qu’il administrait en tant que premier ministre. (Le Bonyad e-Mostafazan est un fond caritarif destiné a pourvoir aux besoins des martyrs de la Révoution mais les budgets qui lui sont alloués servent aussi, tout comme encore de nos jours, à financer toutes sortes d’activités illégales dont, entre autres choses, les activités terroristes à l’étranger. ) Par exemple, avec l’aide de Mehdi Hashemian, du Ministère des Ressources Pétrolières, Mousavi a mis en place un programme gouvernemental bidon qui permettait au Hezbollah de recevoir une commission sur les ventes de pétrole iranien. Ces renseignements nous sont fournis par Abdolghassem Mesbahi qui nous précise que Hashemian était entre autre le cousin du président du parlement d’alors, Ali Akbar Hashemi-Rafsanjani. Le système qu’ils avaient mis en place, au moyen de compagnies de façade pour les transactions pétrolières iraniennes en France, en Allemagne et à Chypre, permettait aux banques de déposer des commissions dans les comptes du Hezbollah tenus sous des noms fictifs.
Le Bonyad e-Mostazafan qui est connu en Occident sous l’appellation “Fondation pour les Opprimés” ou encore la “Fondation Alavi” avait été créé à partir du détournement des biens est des propriétés du Shah et a été sous le contrôle direct de Khomenei, le Guide Suprême. Ce programe caritatif, qui existe toujours, se charge des opérations d’achat de plusieurs centaines de compagnies iranienne et il achète aussi l’équipement pour les programmes de missiles et pour les programmes d’armement nucléaire, chimique et biologique selon les informations du Projet Wisconsin pour le Contrôle des Armes Nucléaires. L’organisation jumelle, connue sous le nom de “Fondation des Martyrs”, est, selon les agences de renseignement des pays occidentaux, une source majeure de financement pour tous les groupes terroristes soutenus par l’Iran. De plus, Hojjat ol-Eslam Mehdi Karoubi, un autre candidat à l’élection présidentielle se présentant lui aussi comme “réformateur”, a été l’administrateur en chef de cette Fondation des Martyrs pendant de longues années.
Mehdi Karoubi et Mir Moussavi s’étreignant.
Mir Hossein Moussavi est né au sein d’une tribu nombreuse et il est le demi-frère du Guide Suprême Ali Khamenei. La famille Moussavi est d’origine arabe et prétend descendre du septième des 12 imams chiites, Musa al-Kazim ibn Jafar as Sadiq. D’ailleurs, le fondateur de la République Islamique, l’ayatollah Ruhollah Mousavi Khomeini, était lui aussi un membre de ce même clan, tout comme l’était Abbas Moussavi, secrétaire-général du Hezbollah, mort au Liban dans une frappe aérienne israélienne en février 1992.
Pour finir, rappelons que Mir Hossein Moussavi était premier ministre en 1988, à la fin de la guerre contre l’Irak, quand des dizaines de millier de prisonniers politiques furent assassinés de sang froid sur les ordres de l’ayatolah Khomeini.
Source : Newsmax traduction Bivouac-id.
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