L’affaire avait démarré quand une jeune étudiante de 23 ans à l’école de police, Keltoum Hasnaoui Massoum, avait demandé par écrit l’autorisation de porter le hijab avec l’uniforme au Ministère de la Justice (source : Dagbladet).
Depuis trois semaines, le débat fait rage dans les médias du pays. Bien que la majorité de la population se soit prononcée contre le hijab dans la police (à environ 90 %, selon les sondages), bien que les policiers eux-mêmes se soient déclarés contre à 96,3 % (avec 2,4 % de policiers favorables, sur 2800 votant dans un sondage de NRK), et bien que des musulmans norvégiens se soient élevés contre cette décision, déclarant que des « extrémistes orthodoxes » prenaient la parole au nom de tous les musulmans dans cette affaire (source : document.no), de nombreux partisans du multiculturalisme (Norvégiens de souche) ont envahi les médias de leurs prises de position délirantes en faveur du voile islamique, une « manifestation de la liberté d’expression » des femmes musulmanes.
Des intellectuels auto-proclamés ont fait paraître des tribunes au titre aussi accrocheur que « ma mère portait le hijab », faisant référence au fichu des paysannes d’antan, le tout agrémenté de photos de costumes traditionnels norvégiens et lapons, et même de Marilyn avec un foulard couvrant ses cheveux ! (source : Dagbladet ).
Le syndicat de la police, le parti libéral de droite (Høyre) et nationaliste de droite (parti du progrès) ainsi que des membres du parti du centre avaient critiqué le port du hijab dans la police (source).
Aujourd’hui, donc, le ministre de la justice Knut Storberget a retiré ce règlement, sous l’impulsion du Premier Ministre Jens Stoltenberg (Parti des travailleurs), et a pris la parole de façon piteuse devant la presse nationale, refusant d’expliquer son revirement, ni de motiver son initiative du 4 février.
Document.no informe également que le hijab est désormais interdit pour les employées des douanes dans l’exercice de leurs fonctions, et que son éventuel usage dans l’armée sera à discuter.
Après le retrait de la loi interdisant la critique de l’islam, ceci constitue un seconde défaite du gouvernement islamophile norvégien face au bon sens de sa population.
Conclusion :
La résistance paye ! Ecrivez dans les journaux, protestez auprès de vos politiciens !
Quand ils voient leurs électeurs et leurs voix mettre les voiles, ils barrent la voie au voile !