OU L'UTOPIE DU POUVOIR D'INTEGRATION D'UN PERDANT !
Fière et grande Nation qui jusqu’au début du siècle dernier donnait le « la » en matière de pensée, d’art, de culture, d’innovations et de découvertes mais aussi de raffinement et d’élégance et dont les décisions comptaient sur l’échiquier international, tout ceci, sur fond d’un certain art de vivre et d’un savoir-vivre certain que le monde nous enviait.
Généreuse et noble Nation qui su apporter aux peuples vivant dans l’obscurantisme et le sous-développement, les bénéfices d’une civilisation humaniste riche de savoir, d’expérience et de mieux-être, même si l’ingratitude en a très souvent été la seule récompense.
Triste et inquiète Nation qui après la saignée de toute la fine fleur de sa jeunesse et de ses forces vives dans des guerres civiles européennes imbéciles et indignes a finalement sombré dans la morosité, le défaitisme et la mollesse compensatrice !
Ainsi, défaite, ne croyant plus en elle-même, orpheline de son Empire, réduite à une vision hexagonale qui ne lui convient pas, minée par le discours relativiste, pacifiste, utopiste, masochiste, nihiliste, hédoniste, féministe, égalitariste, consumériste, rmiste puis ‘métissiste’ et enfin par le discours à la fois repentant et psychiatrisant de ses « élites » et de ses gouvernants, cette fière, grande, généreuse et noble Nation décida de ne plus rien décider et de s’en remettre aux autres, de déléguer ainsi pour l’essentiel la gestion de son destin !
Elle entrait dés lors sans vraiment en prendre toute la mesure dans la spirale vertigineuse de l’abandon du respect de soi propre au perdant qui finit par se satisfaire de son nouvel état.
Dés lors, démissionnaire, se dépréciant elle-même, allant même jusqu’à remettre en question la couleur de sa peau, elle devait perdre jusqu’à son propre instinct de survie, pourtant ultime rempart naturel de tout individu, de tout groupe humain et donc de toute nation.
Ainsi, entraînée dans le tourbillon d’un mondialisme destructeur des valeurs fondatrices ancestrales des nations et d’une globalisation des échanges dont elle n’appréciait ni les limites ni les dangers et ce, dans une conception dévoyée de son partenariat avec ses voisins, elle devait céder aux diktats technocratiques de fonctionnaires sans la moindre représentativité populaire et accepter d’ouvrir sans réserve ses frontières et ce, au détriment de ses intérêts propres et de ceux de ses citoyens
Tout étant économie, la clé de voûte du système de protection des intérêts fondamentaux de la nation ayant ainsi sauté, le processus mortifère était alors en place pour déconstruire ce que des siècles de gestion parfois sourcilleuse mais toujours attentive à l’intérêt supérieur de la nation avait su mettre en place pour le bien de tous.
L’importation sans contrôle réel de produits concurrents fabriqués sous d'autres cieux par une main-d’œuvre maintenue dans un état de servitude et sous-payée, constitue un acte illogique, proprement irresponsable et suicidaire à l’échelle de la nation mais réalise aussi un déni de justice et une spoliation quasi délictuelle à l’égard des chefs d’entreprises soumis ainsi au pillage professionnel et patrimonial d’une concurrence déloyale organisée à l’échelon de l’Etat.
NB : Les chefs d’entreprises qui ont vu leur outil de travail et leur patrimoine anéantis pourraient d’ailleurs valablement en demander réparation à l’Etat fautif puis aux juridictions communautaires, ne serait-ce qu’au titre du désormais très constitutionnel principe de précaution et de l’obligation régalienne de l’Etat d’assurer la sécurité des biens et des personnes justifiant pour partie sa perception de l'impôt !....
L’insécurité quant à la pérennité de l’emploi qui va en découler aura dés lors des conséquences directes sur la natalité mais aussi sur le niveau de qualification des emplois car, les technologies nationales les plus élaborées étant moribondes car copiées ou délocalisées, ne vont plus subsister que les emplois du secteur tertiaire ou du secteur industriel à technicité basique aboutissant à privilégier la main-d’œuvre bon marché, la main-d’œuvre sans qualification, donc la main-d’œuvre d’importation peu regardante, surtout si en situation irrégulière !...
La spirale de l’involution technologique puis démographique était désormais en marche !
En effet, partis d’une immigration, essentiellement francophone, contrôlée et souhaitable car fondée sur la détention préalable d’un contrat de travail avant toute admission sur le sol national, donc correspondant aux besoins réels en main-d’oeuvre de notre économie, l’on va aboutir à une immigration anarchique induite tant par la nécessité de lutter contre cette nouvelle forme de dumping à l'échelle international que par les effets délétères d’un décret scélérat pris en 1976 par MM. Giscard d’Estaing et Jacques Chirac, décret autorisant et organisant à grande échelle le regroupement familial de travailleurs qui ne demandaient pourtant rien et qui avaient toujours eu jusqu’ici vocation à retourner volontairement au pays une fois l’an puis définitivement au terme de leur contrat.
Ainsi, le phénomène s’accentuant, sous l’effet tant de la demande nationale implicite que sous l’effet de l’augmentation du processus migratoire du fait de l’impéritie et de la corruption de gouvernants des pays anciennement sous tutelle, cette immigration utile et souhaitable de travail va rapidement devenir une immigration de peuplement voire de substitution de population sous l'effet combiné du mortel regroupement familial et de la baisse de natalité des couples autochtones dont nous avons vu ci-dessus les causes.
NB : Un chiffre publié, une fois n’est pas coutume (!), par les Pouvoirs publics, confirme le problème.
Ainsi, l’immigration des années 60, qui était une immigration de travail à prés de 100% n’est plus que de 7% à l’heure actuelle et ce, depuis les années 80 !
Ainsi, petite cause…grands effets !
Constat dont l’on pourrait retrouver nombre d’exemples dans l’histoire de notre pays mais aussi à l’échelle mondiale démontrant combien une décision, apparemment modeste prise par le prince du moment et négligée au départ, avait pu parfois conduire à des conséquences incalculables pour des pays ou des continents concernés.
Ainsi, l’exemple même de cette disproportion entre décision et conséquences est illustré par l’appel de Louise de Savoie, au Sultan, Soliman 1er dit le Magnifique, pour attaquer et soustraire la Hongrie à l’autorité de l’Empereur Charles Quint après que ce dernier eût fait prisonnier son fils François 1er à la bataille de Pavie en 1525.
Cette décision dont l’objet était limité à la libération de François 1er a finalement entraîné l’occupation d’un tiers de l’Europe par l’Empire ottoman et conduit à l’islamisation de l’Albanie, de la Bosnie, du Kosovo, de la Macédoine, d’une partie de la Bulgarie et de la Hongrie, décision que nous payons encore maintenant et qui aura des conséquences gravissimes à moyen terme sur la cohérence même de l’Union Européenne et sur son devenir sur le plan culturel !
Toujours dans le même esprit, l’on pourrait y ajouter la décision ponctuelle de Jean III Sobiesky, roi de Pologne, de venir prêter main forte aux Viennois assiégés par les troupes turques, ce qui entraîna finalement la débâcle de ceux-ci devant Vienne en 1683 et la libération des pays européens de l’emprise islamique, décision donc limitée à l’origine mais essentielle puisqu’elle mît fin aux conséquences désastreuses du choix hasardeux fait par Louise de Savoie !
Ainsi, mutatis mutandis, cette illustration historique des conséquences immenses sur la vie des peuples de décisions initialement limitées souvent prises par un seul individu dans le secret de sa conscience met bien en évidence le fait que la seule décision d’ouverture de nos frontières à des produits venant concurrencer notre propre production de la manière la plus déloyale va entraîner par le jeu de conséquences en cascade des effets non maîtrisables sur la nation, sur son peuple et sur l’avenir de ses enfants.
L’on en est alors en droit sur ce point précis d’en être d’autant plus étonné que la Commission Européenne fait une chasse effrénée à tout ce qui de prés ou de loin pourrait ressembler à une distorsion de la concurrence intracommunautaire !...
Politique difficile à comprendre donc qui, condamnant ses propres ressortissants à la sous-performance par le jeu de contraintes internes, les livre pieds et poings liés à la concurrence sauvage de ce qu’il faut bien appeler les négriers des temps modernes !
In medio stat virtus, certes, la sagesse est dans l’équilibre, mais si l’on peut comprendre qu’il faille rester dans le concert des nations et qu’il faille que tous les peuples aient accès à la création de richesses et puissent en bénéficier, il devient incompréhensible que cela puisse se faire de manière délibérée au seul détriment de ceux qui en ont su par leur savoir-faire et leur labeur au fil des siècles en établir les fondements et ce, en leur s’interdisant toutes mesures de protection élémentaire, les réduisant ainsi au statut de ‘punching ball’ !
Le chômage, les délocalisation et l’insécurité de l’emploi avec in fine la dramatique dénatalité et le vieillissement de nos nations européennes, de la nôtre en particulier, malgré la publication de statistiques mensongères qui n’objectivent que le mépris dans lequel est tenu le citoyen ainsi mis dans l’incapacité de juger, voilà donc les conséquences dramatiques pour le devenir de notre pays d'une décision utopique et irresponsable exposant nos familles à une concurrence déloyale dans les faits sinon dans le principe.
L’on vous expliquera alors, tel le pompier incendiaire, que cette dénatalité induite prive notre bon vieux pays de bras et qu’il faut donc combler un tel déficit et qu’un tel comblement est « une chance pour la France » car nous permettant de maintenir notre niveau de vie et, donc, dés lors, notre bien trop cher niveau de vie !
Que le processus avait déjà été expérimenté au début de l’ère industrielle et après la saignée de la Grande Guerre, ce que nos fossoyeurs, aveuglés par leur idéologie et leur utopie, ne cessent de nous rappeler en nous en faisant miroiter les bénéfices.
Certes, bénéfice il y avait effectivement eu avec nos amis venant de Pologne, nos cousins venant d’Italie et nos voisins venant d’Espagne et, pour eux, une génération avait suffi pour qu’ils deviennent des Français à part entière parfois plus chauvins que leurs compagnons du cru.
Il faut dire qu’alors notre nation était éclatante de fierté, respectueuse de ses valeurs et d’elle-même et donc respectée des autres. Le casque français était le casque de la quasi totalité de l'Europe. Être accueilli en son sein était un honneur pour le nouveau Français dont la reconnaissance était immense et transmise de génération en génération au sein de familles dont le travail était et est toujours d’ailleurs une valeur cardinale !
Certains ont voulu se prévaloir d'aussi glorieux antécédents pour justifier le phénomène d’invasion que nous subissons actuellement après avoir joué aux apprentis sorciers en le tolérant puis en l’instituant sans avoir même prévu de le limiter et de le maîtriser, si besoin s'en faisait sentir.
Mais comparaison n’est pas raison et toute tentative d’assimiler les deux périodes et les caractéristiques migratoires relèverait de la mystification idéologique du « sot utile » ou de l’égoïsme médiocre de ceux qui, bardés de prétendus bons sentiments, n’accordent finalement d’intérêt qu’à eux-mêmes et à leur petit confort personnel, praticiens du « après moi le déluge » qu’ils sont !
Comparer n’est effectivement pas possible et ce, pour trois raisons :
Tout d’abord, l’aura de notre pays n’est plus le même après de multiples revers et l’image dévalorisante du pays véhiculée par nous-mêmes n’est pas attractive et n'entraîne donc plus aucune force de cohésion, ce que l’on appelle dans l’armée ou dans l’entreprise, l’esprit de corps ou l'identification au groupe, qui ne se crée et ne se développe que dans la fierté de soi et la volonté commune de surmonter les aléas.
De plus, l’importance même du flux migratoire est hors de proportion avec celui du siècle dernier et met en jeu la représentation même des autochtones au sein de leur propre pays.
Enfin, le phénomène culturel et religieux ainsi que l’antagonisme post-colonial fait que la population accueillie n’a aucune volonté d’assimilation et rejette toute identification au fait français en tant que citoyenneté, culture, art de vivre et volonté de vivre ensemble voire défense commune.La citoyenneté octroyée parfois sans qu'elle ne soit demandée devenant alors une citoyenneté du porte-monnaie ou des avantages sociaux ou encore "de papier" comme le disent les intéressés eux-mêmes.
Ainsi, incorporons-nous dans nos villes, nos villages et nos communes des corps étrangers qui veulent le rester et qui ne se reconnaissent pas dans les valeurs de la population fondatrice avec une certaine réciprocité assez salutaire de la part de cette dernière.
Il est donc difficile de prétendre à un quelconque bénéfice concernant une immigration dont la miscibilité est identique à celle de l’huile et du vinaigre pour citer un grand Français, en l’occurrence, Charles de Gaulle !
Nos gouvernants ont ainsi pris le risque historique de créer puis d'entretenir une fracture culturelle et ethnique au sein de la population jusqu'alors homogène et d'y laisser se développer le germe évident de futurs conflits internes posant le problème même de la survie d'une nation vieille de 2000 ans.
L’on pourra toujours vouloir camoufler cette erreur historique, cette impéritie, cette aboulie, ce crime contre la Nation, ce crime contre une civilisation en les parant de titres divers et variés du genre « issus de la diversité » ou même « chance pour la France » puis prôner une « discrimination positive » pour enfoncer le clou et continuer à culpabiliser les descendants des fondateurs de ce pays en leur appliquant, à eux, une discrimination négative, l’on aboutira au mieux à deux populations s’ignorant ou au pire à une partition du pays mais après une guerre civile sanglante que l’on n’aura pas su ou voulu prévoir.
Or, notre pays, frustré de ne plus pouvoir proposer son exemple au monde entier est désormais tourné vers son modèle exclusif, le grand frère américain, pour lequel il entretient un sentiment d’attraction-répulsion que les psychanalystes connaissent bien et qui correspond à un stade d’évolution très primitif sur le plan du développement psychologique de l'individu.
Ainsi, tout ce que fait le grand frère peut et doit être copié et ce sans réserve et surtout sans le moindre recul.
Pays du « melting-pot » sa capacité d’absorption de nouveaux citoyens est impressionnante.
Ancien pays de servage et de discrimination raciale, sa culpabilisation d'essence religieuse, tant par les textes que par les tabous, du citoyen majoritaire est devenue obsessionnelle au point de l’offrir en holocauste, de le brîmer et de déprécier son apparence physique dans un culte de la repentance associant langage conjuratoire et langage codé définissant une nouvelle langue de bois, le « politiquement correct ».
Puisqu'ils l'ont fait...nous le ferons !...
Accueillons donc et la puissance assimilatrice de notre bonne République égalitaire issue du siècle des Lumières fera le reste !...
Il suffira alors de s'en convaincre selon la bonne méthode d'un autre de nos concitoyens le bon docteur Coué !...
Dans ce mimétisme de midinette, nous n’avons oublié qu’un seul détail : la différence qu’il y a entre un gagnant et un perdant, un « looser » comme l'on dit là-bas !
L’Amérique attire, fait rêver !
L’Amérique est forte et fière d’elle-même !
L’Amérique entretient son image et transmet un message de fierté et elle le peut !
Sa puissance d’attraction et d’assimilation et donc sa capacité à forger de « bons américains » est immense !
Trouver un citoyen américain irrespectueux à l'égard de sa patrie reléve de l'exploit !
Devrais-je pousser la cruauté jusqu'à faire le parallèle avec notre pays et le discours dépréciatif de nos élites et surtout de nos enseignants issus d’IUFM noyautés et formatés par des syndicats crypto-communistes attardés qui professent un rejet du fait national ?
Devrais-je rappeler ici que certains de nos dirigeants ont pu préférer célébrer la défaite de Trafalgar plutôt que la prestigieuse victoire d’Austerlitz ?!
Non, vraiment, comparaison n’est pas raison et comparer la puissance d’assimilation d’un pays fier de lui et de son passé à celle d’un pays qui cultive sa médiocrité et renie sa propre identité relève de l’encéphalogramme plat.
L'erreur est historique !
Si l'on peut comprendre que le citoyen de base puisse commettre une telle erreur de jugement, il n'en est pas de même de la part de gouvernants en principe parfaitement avisés et dont la fonction essentielle est de savoir prévoir pour prévenir !
En laissant se pérenniser en toute connaissance de cause une situation qui ne pourra déboucher que sur le chaos, ceux-ci prennent une responsabilité historique devant la nation qui saura leur en demander raison dans un avenir désormais proche !
A bon entendeur !