Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Articles RÉCents

Catégories

10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 19:57



Israël : « Ce qui se passe ici me rend triste »

 

Message envoyé cette semaine par une conscrite israélienne à sa cousine française. Agée de 19 ans, originaire d'Ashkelon, elle sert dans une unité de l'état-major basée à Tel-Aviv. Comme tout soldat, elle n'a pas le droit de s'exprimer.

.

"Coucou chère Isa,


Pas une seconde pour lire tes messages. Je suis tout le temps à l'armée. Impossible d'avoir accès à un ordinateur. Mais maintenant je suis en permission chez une amie à Tel-Aviv (elle m'a prêté son appartement pour la journée), parce que j'ai eu une longue période de service, sans dormir pendant deux nuits.


Ce qui se passe ici me rend triste. Pour deux raisons.


La situation à Ashkelon. C'est une ville fantôme.

Ma ville. Mon chez moi, l'endroit où je devrais me sentir en sécurité, devient un enfer. Je ne peux même pas y aller. Je ne suis pas rentrée à la maison depuis dimanche dernier, j'ai seulement pris mon sac avant de partir pour l'armée.


Chacune des nuits où je ne suis pas dans mon unité, je cherche un endroit où dormir. Je veux retrouver ma chambre et mes affaires. Je ne peux pas. Maman et Papa me l'interdisent. Ils se sont réfugiés à Eilat, et moi, pendant mes permissions, je dois trouver d'autres endroits où dormir.

Je ne me sens chez moi nulle part.
 

J'espère qu'après-demain je vais pouvoir passer prendre des affaires chez moi.


Hier, une roquette est tombée juste à côté de la maison de Tal. Elle y était, et elle a cru que la roquette était tombée sur sa maison, elle m'a appelée, et Shaul aussi, en criant. Elle est toujours sous le choc. Je ne l'ai pas vue depuis, mais elle a l'air secouée. C'est pour ça que Maman préfère ne pas rester là-bas.


L'autre raison est mon travail dans l'armée. Je n'ai pas le droit de donner de détails, mais je suis exposée, de l'intérieur, à ce qui se passe. Quand des soldats meurent, je le sais tout de suite, bien avant leur famille. Je suis au courant, mais, bien sûr, je ne peux en parler à personne, jusqu'à ce que le commandement décide de l'annoncer.

 Alors toute la journée, je pense à ces choses-là, aux soldats qui ont été tués et comment ils ont été tués. Tout ça me fait mal, mais je n'ai pas le droit d'en parler aux amis ou à la famille que j'ai au téléphone pendant la journée.

Mais je soutiens totalement la mission de Tsahal. Nous sommes dans notre droit, et ce combat est nécessaire pour notre pays, pour notre sécurité. J'espère que tu pourras convaincre les Français de ça, là-bas, en France.

Je suis incapable de te dire si ma famille sera à Ashkelon la semaine prochaine. Ça semble si lointain... Beaucoup de choses peuvent changer d'ici là. D'ailleurs, il ne faut pas que tu prennes de risque. Ne sois pas comme ces journalistes inconscients qui vont dans des endroits furieux.


David travaille, il étudie. Je l'ai au téléphone plusieurs fois par jour.
 

Bon, maintenant, il faut que j'y aille. Continue de m'écrire.


A toi, de tout cœur


Rachel"









Partager cet article
Repost0

commentaires

S
Comme j'aimerais être au côté de ces soldats Israëliens qui combattent pour la Paix contre le terrorisme du hamas qui veut asservir par son islam radical la Planète à son idéologie criminelle.C'est un combat pour une noble cause que de mettre sa vie en danger pour rétablir l'ordre, la sécurité et la dignité des habitants de cette région de la Bande de Gaza.Espérons que cette fois "le monstre" sera anéanti pour toujours...mais à condition de ne pas céder à la pression des idiots utiles qui pensent que les palestiniens valent mieux que les Israëliens car tout signe d'humanité envers ces détraqués mentaux serait pris pour de la faiblesse et redonnerait vigueur à cette sale bête qu'est le hamas.Donc, droit devant et pas de relâchement tant que l'ennemi ne lèvera pas le drapeau blanc en signe de défaite ! 
Répondre
L
<br /> Croisons les doigts !<br /> <br /> <br />
A
Aschkélon souffre, toute l'activité économique est réduite, mais y vant je peux affirmer qu'Aschkélon n'est pas une ville fantôme même si elle est meurtrie.Ses habitants sont forts et courageux, et dignes comme nous l'avons toujours été d'ailleurs.Et comme nous le serons toujours.
Répondre
L
<br /> Nous savons tous combien le peuple israélien est courageux et que les habitants d'Aschkelon sont des lions.<br /> <br /> Vu le comportement des foules européennes déjà asservies, j'ai l'impression que l'on va pouvoir se dire "à bientôt".<br /> <br /> <br /> <br />