CERTAINS TIENNENT LA CHANDELLE...NOUS ON COMPTE LES COUPS !
La France a enregistré un nombre plus important de voitures incendiées qu'en 2008 pendant la nuit du réveillon.
Selon un bilan provisoire du ministère de l'Intérieur établi à 6h ce matin, on dénombre 445 voitures incendiées en France au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre.
Cela représente une hausse de 20 % par rapport à l'année précédente, où 372 véhicules avaient été brûlés sur la même période.
Le ministère de l'Intérieur n'a pas eu à déplorer d'incidents notables durant la nuit.
Moins de monde sur les Champs
A Paris, les Champs-Elysée ont rassemblé moins de monde que les années précédentes. Effet de la morosité ambiante ou en raison du froid, ils n'étaient "que" 550.000 à venir fêter le passage au Nouvel an sur la plus belle avenue du monde.
Les forces de l'ordre, présentes en masse sur l'avenue et aux abords, n'ont pas eu à déplorer de débordements violents graves. Quelques personnes ont reçu du gaz lacrymogène mais il s'agissait d'incidents isolés.
Au total, 288 interpellations ont eu lieu dans toute la France, contre 259 dans la nuit du 31 décembre 2007 au 1er janvier 2008.
Les jeunes voyous sont terrorisés. Après le savon que vient de leur passer Nicolas Sarkozy, hier 1 er janvier, c'est sûr, ils ne recommenceront plus à brûler des voitures. Pensez ! Le chef de l'Etat veut les empêcher de passer leur permis "aussi longtemps que la victime des faits ou le fonds de garantie n'a pas été indemnisé en totalité". Sacrée punition. Surtout pour ces incendiaires dont l'objectif est justement de démontrer qu'ils n'ont cure des permissions et de l'autorité de l'Etat. Sans doute s'est-on bien amusé, dans les cités, en écoutant la foudre élyséenne.
C'est l'aveu d'une impuissance qu'a laissé voir le président avec sa colère si naïve.
En février 2008, il déclarait une "guerre sans merci" contre les trafiquants et les mafias des cités. Celles-ci ne semblent pas en avoir été très impressionnées.
Si le ministère de l'Intérieur se félicitait, hier matin, de ne comptabiliser que 445 voitures calcinées grâce à la mobilisation de 35.000 policiers et gendarmes et de 50.000 pompiers, il a revu son chiffre en soirée : 1147 véhicules incendiés, en augmentation de 30,64% par rapport à l'année précédente.
Il faut s'interroger sur cette spécialité française, dont les belles âmes assurent qu'elle n'est pas seulement le fait de "jeunes" mais aussi de fraudeurs à l'assurance.
Faute d'éléments, admettons. Pour autant, des phénomènes d'une telle ampleur ne se reproduisent nulle part ailleurs. Ils sont donc aussi le produit de sentiments d'impunité et de provocations, encouragés par un discours compassionnel qui victimise les encapuchonnés et culpabilise une République "discriminante".
Ceux qui légitiment ainsi la colère des cités sont les vrais responsables. ils récoltent ce qu'ils sèment.