Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Articles RÉCents

Catégories

22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 19:25

CONNU COMME ACTIVISTE DU FPLP...

FRANCAIS ?...    PAR SA MERE ?...   IL EST NE OU LE MEC ?...

LA FRANCE NE PEUT QUAND MÊME PAS ACCUEILLIR TOUS LES BÂTARDS DU MONDE  !


TSAHAL EST UN " GROUPE ARME" POUR LE JOURNALEUX  !...




Un Franco-Palestinien (sic) en prison : Salah Hamouri existe-t-il ?




Qui a déjà entendu parler de Salah Hamouri? Pas grand monde, il faut croire.


Salah Hamouri est le fils d'un Palestinien de Jérusalem-est et d'une Française, c'est-à-dire qu'il est aussi Français que Gilad Shalit, le jeune soldat franco-israélien prisonnier d'un groupe armé de Gaza.


Depuis trois ans et demi, Salah Hamouri est prisonnier d'un autre groupe armé: les Forces de Défense Israéliennes. Après trois ans de détention sans jugement, Salah Hamouri a eu le choix entre reconnaître les faits qui lui étaient reprochés et être condamné à sept ans d'emprisonnement ou ne pas les reconnaître et être condamné à quatorze ans d'emprisonnement.
 

Bien qu'il ait toujours nié, bien que l'armée israélienne ait été incapable de produire un seul témoin ou le moindre début de preuve, confronté à ce choix (pour autant que c'en soit un), Salah Hamouri a finalement reconnu les faits. Il est donc aujourd'hui considéré comme un terroriste et doit purger le reste de sa peine.
 

Quels sont au juste les faits qui sont reprochés à Salah Hamouri qui justifient une telle rigueur? D'être passé devant le domicile du rabbin Ovadia Yossef (figure éminente du parti Shass, extrême-droite religieuse) en voiture accompagné d'amis qui sont (ou seraient) militants du FPLP (Front de Libération Populaire de la Palestine). Le rabbin Ovadia Yossef est célèbre pour ses diatribes anti-arabes et son domicile est donc sous surveillance constante.


Trois mois plus tard, lors d'un contrôle, Salah Hamouri est arrêté. On lui reproche d'être membre du FPLP (ce que lui et le FPLP nient) et d'avoir eu l'intention de commettre un attentat contre le rabbin Yossef. Vous avez bien lu : d'avoir eu l'intention. Depuis, Salah Hamouri fait partie des milliers de prisonniers palestiniens parce qu'il aurait eu une intention.
 

Et quels sont les faits que reconnaît Salah Hamouri ? D'être passé devant le domicile du rabbin Ovadia Yossef sur la suggestion d'un ami, Moussa Darwish. Lea Tsemel, avocate et militante israélienne des droits humains, raconte:

"Ils ont roulé au ralenti, vu une caméra, fait demi-tour et n’en ont plus parlé après. Les enquêteurs n’ont trouvé aucune arme et aucun élément susceptible de prouver qu’ils étaient décidés à passer à l’acte. Il s’agit d’un acte stupide, une bravade, rien de plus."

Fin des velléités d'assassinat, début du complot selon la justice militaire israélienne.


Ces derniers jours, Israël a décidé, dans le cadre du soutien politique à Mahmoud Abbas, de libérer 227 prisonniers palestiniens. Salah Hamouri n'en faisait pas partie.


Gilad Shalit et sa famille bénéficient de toute la sollicitude de la Présidence de la République et du Quai d'Orsay, ce qui est tout à fait normal. Salah Hamouri et sa famille bénéficient de l'indifférence des mêmes, ce qui me paraît déjà moins normal. Gilad Shalit est citoyen d'honneur de la Ville de Paris. Salah Hamouri n'est citoyen d'honneur de nulle part.


Il ne s'agit pas de s'indigner des soutiens dont bénéficient Gilad Shalit et sa famille. En revanche, on est en droit d'attendre une action plus vigoureuse en faveur de Salah Hamouri.


La justice militaire israélienne ne vaut ni plus ni moins que toutes les justices militaires, c'est-à-dire pas grand chose, particulièrement dans un pays soumis alors à une réelle pression terroriste. Mais enfin, le dossier est particulièrement vide: encore une fois, c'est une intention qui est reprochée à Salah Hamouri.


On a connu la diplomatie française plus enthousiaste, par exemple lorsqu'il s'est agi de secourir les infirmières bulgares et un médecin palestinien, pourtant condamnés par la justice libyenne dans des circonstances étonnamment similaires. Eux aussi avaient reconnu les faits parce qu'ils étaient soumis à ce qu'on peut sans exagération appeler un chantage judiciaire. Ou même lorsqu'il s'est agi d'aller libérer les membres de l'Arche de Zoé, pourtant condamnés pour des faits autrement consistants.
 

Chacun de nous a des positions, des préférences ou des soutiens divers. Pourtant il ne s'agit pas d'être sioniste ou anti-sioniste, pro-israélien ou pro-palestinien: j'ai la faiblesse de croire que les pro-israéliens seront suffisamment attachés à ce pays qui leur est cher et aux valeurs qu'il prétend promouvoir pour s'associer à tous les défenseurs des droits humains.



SON FIL BLANC...IL L'A ACHETE EN IRAN, EN ARABIE SAOUDITE OU EN SYRIE ?


EN PLUS...IL PRENDRAIT LES GENS POUR DES CONS...LE "SOT-UTILE" !





Affaire Salah Hamouri : la réponse de l'ambassade d'Israël

 

Suite à l'article de Thierry Reboud sur le sort du franco-palestinien Salah Hamouri emprisonné en Israël, nous avons reçu la réponse suivante de la porte parole de l'Ambassade d'Israël en France, Nina Ben-Ami:

"Si l'on prend en considération le cas de Salah Hamouri, plusieurs faits devraient être clarifiés. M. Hamouri a été arrêté le 13 mars 2005 pour 3 chefs d'inculpation :

- son appartenance à une organisation illégale, le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP),

- sa position de leader au sein de cette organisation,

- et enfin sa participation dans le complot destiné à assassiner le rabbin Ovadia Yossef, chef d'un parti politique.

Il a été jugé dans un processus juste et transparent. Il a été représenté par son avocate israélienne, Maître Leah Tsemel, qu'il a choisie. Lors de ce processus les preuves présentées par le procureur militaire démontraient son implication dans les crimes dont il est accusé. Lors du plea-bargain que son avocat lui a recommandé de faire, il a plaidé coupable et a été condamné. Il n'a jamais changé de version ou contesté sa culpabilité.

Après sa condamnation, M. Hamouri a choisi de ne pas faire appel de sa condamnation devant le tribunal militaire israélien supérieur, ni même devant la Cour Suprême de l'Etat d'Israël. Il a le droit de demander l'indulgence, ce qu'il n'a pas fait non plus. Le procès a été mené dans une totale transparence avec la complète coopération de son équipe juridique.

M. Hamouri a été jugé devant un tribunal militaire parce qu'une partie des crimes dont il est accusé a été commis dans les territoires palestiniens, et non en Israël. En outre, ses deux complices résident dans les territoires palestiniens. Selon le code de procédure militaire, ces crimes relèvent de la compétence du tribunal militaire et non de la justice civile.

Toute comparaison entre les cas de Salah Hamouri et celui de Guilad Shalit est une erreur. A Guilad Shalit on ne reproche rien excepté le fait d'être Israélien. M. Hamouri a été arrêté pour des crimes graves et a été condamné à une peine de détention après un processus judiciaire parfaitement légal. Guilad Shalit a été kidnappé par des terroristes et n'a pas pu défendre ses droits devant une instance judiciaire, qu'elle soit civile ou militaire. M. Hamouri a bénéficié des mêmes droits que tous les prisonniers israéliens parmi lesquels le droit de visite de la famille. Famille qui sait exactement où il se trouve. Les ravisseurs de Shalit, au mépris des droits humanitaires les plus élémentaires, refusent de donner la moindre de ses nouvelles à sa famille ou aux organisations humanitaires. Aucune information sur les conditions de détention ou sur son état de santé n'ont été transmises depuis plus de 2 ans.

Alors s'agit-il, pour les partisans de la comparaison -si l'on suit leur raisonnement tel qu'ils le défendent-, de plaider aussi en faveur de Guilad Shalit pour qu'il puisse bénéficier des mêmes conditions de détention que Salah Hamouri ? Les défenseurs de la comparaison défendront-ils le droit au prisonnier Shalit de bénéficier aussi du conseil d'un avocat de son choix, d'un procès ouvert au public, de la possibilité d'un recours à une instance d'appel, de pouvoir être détenu dans des conditions acceptables en terme humanitaire dans la même transparence que celle accordée par la justice israélienne à Salah Hamouri, de bénéficier d'un droit de visite pour sa famille, son avocat, de la croix rouge et de tout autre comité de soutien... Nul doute que les amis de Guilad sauront alors aussi se mobiliser pour Salah Hamouri.

Malheureusement ces défenseurs seront incapables de le faire à force d'assener des vérités partielles et des contre-vérités."

Nina BEN-AMI

Porte-parole,

Ambassade d'Israël

Partager cet article
Repost0

commentaires

S
Ha ! Comme disait un vieil Ami, "Le papier ne refuse pas l'encre"  je rajouterai :" et les encriers ne manquent pas d'encre pour les idiots utiles..." 
Répondre