Monsieur le Président de la République
Palais de l’Elysée
55, Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS
Le 24 août 2008.
Monsieur le Président de la République,
Cher Président,
Je fais partie de ceux qui non seulement ont voté pour vous mais aussi de ceux qui soutiennent vos orientations ayant parfaitement conscience que vos visées vont bien au-delà du doigt qui pointe la Lune.
Nos concitoyens, qui n’ont souvent, à dessein ou non, tenu compte que du doigt, n’ont bien sûr pas la même vision des choses mais c’est dans la difficulté que l’on voit le chef.
Pour moi, la barre est entre de bonnes mains avec cependant, si vous le permettez, un petit bémol concernant la Turquie qui n’a pas sa place au sein de l’Europe même si sa position géostratégique est importante.
Pour autant, que je sache, l’Europe n’a jamais été irriguée par le Tigre et l’Euphrate !
Donner tout son poids au choix populaire me semble donc capital, ne serait-ce que pour ne pas assumer seul devant l’Histoire la responsabilité d’un choix pour le moins discuté et aussi lourd de conséquences !
Ceci étant dit, je sais, mais vous savez aussi, que le fléau de la balance va s’inverser et que vous allez très vite retrouver le soutien de toute la nation.
Mon propos est de vous rappeler un document putride dont vous avez certainement eu connaissance par vos Services, document émanant d’associations désignées sous le vocable de CAPJPO et d’EURO-PALESTINE.
A l’occasion de la mort dramatique en Afghanistan de dix de nos soldats dans des circonstances cruelles qui restent à élucider, ce ramassis de gens qui prospèrent sur notre sol et qui se prévalent d’une nationalité qu’ils ne méritent pas s’autorise à émettre le souhait que d’autres embuscades meurtrières déciment nos soldats.
Ceci est littéralement intolérable surtout venant de professionnels de la haine et de l’appel au meurtre, en particulier lors de certains défilés à Paris.
En temps de guerre, ce qui n’est pas loin d’être le cas, il s’agirait de trahison pure et simple.
Je pense inutile de m’étendre sur le sujet que vous connaissez beaucoup mieux que moi-même.
Ces « associations » n’ont aucun droit de cité sur le territoire national et devraient être dissoutes.
Les responsables doivent être poursuivis et sévèrement châtiés avec, au minimum, retrait des droits civiques mais surtout de la nationalité française qu’ils salissent.
Ils représentent de plus un noyau d’agitation dans les quartiers dits sensibles qu’ils manipulent et endoctrinent.
Je ne voudrais pas vous rappeler certains adages comme celui-ci : « Mieux vaut prévenir que guérir » et comme cet autre « Gouverner c’est prévoir ».
Merci, Monsieur le Président de la République, Cher Président, de faire respecter notre pays et donc de ne pas hésiter à manier à bon escient et à titre purificateur le jet à haute pression pour de tels hôtes aussi indésirables.
Dans l’attente d’une décision conforme à l’intérêt national et au respect de notre pays, ce dont je ne doute pas un instant, je vous prie d’accepter l’assurance de tout mon respect, de toute ma confiance et de toute ma fidélité.
COURRIER PUBLIE SUR INTERNET AUX FINS DE DIFFUSION.