Il y a quelques années déjà, un journaliste français faisait paraître un livre au titre choc :
« Sous Israël, la Palestine ».
Le titre résumait le propos : Israël n’était qu’un greffon européen illégitime et oppresseur ; Israël n’était qu’une variété de république de Boers dans laquelle les Afrikaners protestants néerlandais et les Huguenots français étaient remplacés par des Européens et des Arabes de
« confession » juive, les uns et les autres se prenant faussement pour des Hébreux exilés en Europe et dans les pays arabo-islamiques.
Ce genre d’ouvrages, ignorant sciemment plus de vingt siècles d’histoire, cherchent à développer un argumentaire que l’on retrouve aujourd’hui chez l’autorité palestinienne, ce qui n’étonnera pas, mais aussi chez Condolizza Rice et, bien entendu, sous la plume de cette cohorte de journalistes formatés qui nous servent des articles quotidiens hostiles à Israël, ou, sous emballage d’ouvrages d’Histoire, des histoires, celles de leurs certitudes idéologiques vendues au grand public pour des vérités irréfragables.
Ces certitudes visent à délégitimer Israël. Elles sont actuellement mises en œuvre pour obtenir la condamnation de la construction de 1300 logements dans des quartiers juifs de Jérusalem. Ces quartiers nous dit-on, doivent devenir des portions de la future Jérusalem capitale palestinienne, une « terre arabe » disait hier un officiel syrien.
Tiens, une question : Si sous Israël on trouve la « Palestine », sous Jérusalem, que trouve-t-on?
En 1840, les Ottomans y recensaient que plus de 50% des habitants, dans ce qui deviendra après 1948 la « vieille ville » dite aujourd’hui « Jérusalem est » étaient des Juifs. Ainsi, la Jérusalem où les Juifs résidants sont, pour nos journalistes et Madame Rice, des « colons », c’est-à-dire une sorte d'occupants, était en 1840 une ville principalement peuplée de Juifs.
Les ancêtres arabo-musulmans des actuels Palestiniens constituaient alors moins de 25% des habitants de la grosse bourgade endormie qu’était devenue la prétendue troisième ville sainte de l’Islam.
En 1948, avant qu’elle soit annexée par la Jordanie, la partie orientale de Jérusalem comprenait la ville entre les murailles où se trouvait le vieux quartier juif des 15ème, 16ème 17ème, 18ème et 19ème siècles.
Jusqu’en 1948, la Jérusalem de l’époque du Ichouv* était une véritable capitale, ultra majoritairement juive qu'il serait difficile de qualifier de « Terre arabe » !
En d’autres termes, sous la Jérusalem palestinienne, on trouve Israël, son peuple !
On comprend que l’archéologie soit considérée ici et là comme un crime colonialiste sioniste. Elle montre que l’on trouve partout des vestiges juifs sous la Jérusalem ottomane, byzantine, et romaine ainsi que sous les bourgades et anciennes bourgades « arabes ».
(...)
* Ichouv, mot hébreu désignant l’auto organisation des Juifs de la Palestine ottomane de la fin du 19ème siècle à 1918 puis celle du mandat britannique jusqu’à la proclamation d’indépendance le 15 mai 1948 (partis politiques, syndicats ouvriers et patronaux, organismes économiques, structures de défense, système de représentation locale et internationale…)