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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 11:21

APRES FRANCE-TELEVISIONS ET D'AUTRES, VOICI LE 'NOUVEL OBS' QUI S'OBSTINE DANS LE FAUX...

LA MANIPULATION DU CITOYEN ERIGEE EN DOGME...

LA DISPARITION DE CERTAINS MEDIA SERAIT DONC UNE OEUVRE DE SALUT PUBLIC !




Un journaliste de Libé déjuge L'Obs et réhabilite Sarkozy


Publié par Pascal Nior le 24/5/2008

 
Lu sur le site du Point : " Un journaliste de Libération qui vole au secours de Nicolas Sarkozy, c'est suffisamment rare pour être souligné. En l'occurrence, il s'agit de Jean Quatremer, le spécialiste de l'actualité européenne à Libération , auteur d'un blog nourri sur les coulisses de Bruxelles .

En lisant la rubrique Téléphone rouge du Nouvel Observateur (édition du 15 mai), les bras lui sont tombés : il découvre un confidentiel (par définition non signé) qui relate un entretien informel donné, lundi 5 mai, par le chef de l'État à quelques journalistes spécialistes de l'Europe. Jean Quatremer était de la partie. Mais la façon dont Le Nouvel Obs rapporte les propos du chef de l'État le choque.


Selon le confidentiel de L'Obs , le chef de l'État aurait convié ses invités à passer en terrasse sur un mode très prosaïque : "Putain les mecs, il fait chaud, on se fout sur la terrasse !" L'Obs insiste sur la bonne humeur présidentielle pour mieux souligner le changement de ton lorsqu'une question lui aurait été posée "sur sa pusillanimité à propos des droits de l'homme en Tunisie", écrit L'Obs . Et de rapporter la réponse cinglante et toujours aussi leste du Président : "Rien à foutre, de toute manière, ce ne sont que les connards qui posent des questions à la con..."

Du langage du chef de l' État

Pour Jean Quatremer, les choses ne se sont pas du tout passées comme cela. Le journaliste de Libé s'indigne : "Comment rester muet devant un tel mensonge qui nuit à toute la profession", s'insurge-t-il avant de livrer sa version des faits. Ce jour-là, il fait beau dehors, et Nicolas Sarkozy s'amuse du décor compassé dans lequel il reçoit ses hôtes : "Je ne suis pas contre la distance présidentielle, mais là, quand même, c'est trop. Cette maladie de faire des trucs tristes. Ça manque de convivialité. Et si on se mettait dehors, êtes-vous d'accord ?"

"Mais nul putain les mecs ", souligne Quatremer.

Pas plus de connard concernant la Tunisie. Selon le journaliste de Libé , "sur la Tunisie, Sarkozy a défendu sa position avec passion, expliquant que Ben Ali n'était sans doute pas le plus grand des démocrates, mais que grâce à lui le pays n'avait pas versé dans l'islamisme radical, que les femmes n'étaient pas voilées et qu'elles faisaient des études." Un discours aux accents "mitterrandiens", ajoute Quatremer, visiblement séduit.
 
Le plus accablant est que, comme le souligne Jean Quatremer, ce jour-là, à L'Élysée, il n'y avait aucun journaliste du Nouvel Observateur , "l'hebdomadaire n'ayant pas de correspondant à Bruxelles". Après l'affaire du SMS de Cécilia, faut-il parler de récidive ?

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