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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 19:22

Il est difficile pour un citoyen lamda de comprendre et d'admettre que la personne qu'il a élue et qui va influencer son existence durant le temps imparti puisse lui-même manquer de maîtrise dans sa vie quotidienne !...

Bien sûr, un individu, quelque soit son statut, reste avant tout le fruit de ses chromosomes et de son éducation tout autant que des traumatismes psychologiques qu'il a pu subir, notamment durant son enfance et son adolescence, mais la maîtrise de ses impulsions primaires est le fruit du degré de socialisation atteint par l'individu et in fine de sa capacité à gérer la vie sociale d'autrui, donc de sa capacité à gouverner.

Les campagnes électorales servent d'ailleurs pour l'essentiel à tenter d'en administrer la preuve...

Au même titre que le commerce est fondé sur la confiance, la capacité à gouverner est fondée sur la crédibilité.

L'homme d'Etat doit posséder, entre autres, la vision, la profondeur et donc le recul nécessaire à la prise de décisions qui peuvent engager la vie d'un pays et d'un peuple !

Démontrer qu'il pourrait en être dépourvu au profit d'une certaine impulsivité mal maîtrisée conduirait à rendre inaudible ses prises de positions alors dévaluées et donc décrédibilisées !

Il faut bien reconnaître que nous avons par deux fois failli atteindre cet état là.

L'ennemi mortel de tout homme d'action est la subjectivité - le fameux cerveau gauche plus généralement attribué à tort ou à raison à la femme - mais l'on peut cependant comprendre et donc excuser qu'elle puisse un jour submerger quiconque, y compris un homme, sous le coup de l'émotion ou des sentiments...

Le statut de l'homme d'Etat est d'essence sacrificielle et force est donc pour lui d'accepter d'ignorer son ego, celui qui l'a pourtant conduit au sommet, mais aussi les tourments profonds de sa vie intime, même si l'on en conçoit toute la difficulté !

Faire abstraction de soi-même, c'est donc le lourd tribut à payer !

Disons que pour un coup d'essai, ce ne fût pas vraiment un coup de maître mais que le pêché reste véniel !

Sur le plan objectif, en revanche, il s'agit ici d'un homme qui a montré à quel point il savait mener sa barque et donc, par extrapolation, la nôtre !

Il montre encore chaque jour sa domination de la donne politique !

A ce jour, il est et demeure l'homme de la situation !

Qu'il puisse être excédé par l'immensité des problèmes accumulés et négligés pendant 12 ans par le roi fainéant gauchisant qui l'a précédé, on le conçoit aisément et l'on ne peut alors que l'excuser ! 

Une seule issue:  les réformes drastiques pour faire taire la valetaille qui ne fait que piailler et chuinter sans rien proposer de concret !...

Les "opposants" potentiels, une fois intégrés, ont été phagocytés, marginalisés, décrédibilisés, laminés,démonétisés, ils ont donc fini de jouer le rôle qui leur était assigné, la voie est donc ouverte...

Ce n'est pas du cynisme mais de la simple "réalpolitik"... tant il est vrai que l'on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments !...

Il ne vous reste désormais qu'à récupérer votre véritable électorat - en évitant comme la peste de rejouer les Giscard -  cet électorat qui n'attend que cela et saura vous porter à nouveau au pinacle !

Alors faites-nous plaisir, Monsieur le Président, respectez le Code de la Route, ne roulez pas au milieu de la chaussée, c'est trop dangereux  (il n'y a que 12 points et cinq longues années...), roulez à droite...

Oui finalement...pourquoi pas ? !...

Soyons fous !...




  Version du drapeau du Tibet (1912-1949) présentée par le 13e Dalai Lama, Thubten Gyatso, en 1912, qui continue à être employée par le gouvernement tibétain en exil mais proscrite par la République populaire de Chine. Son origine remonterait au VIIe siècle sous le règne du roi du Tibet Songtsen Gampo.




 

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